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  • plagiat

    Pour une des feintes
      qui m'ont pris au cœur
    je veux porter plainte
      jusqu'à son odeur
     
    Petite Compagne
      c'est pas des façons
    d'essuyer mon âme
      sur ton paillasson
     
    Si j'ai cru l'entendre
      dans l' Hiver Qui Vient
    ce n'est que septembre
      et son temps de chien !
     
     

    Laurence Le Masle,Jules Laforgue

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    En illustration : Jules Laforgue.
     
    5/9/2014
     
  • mots less skin

    Je te la dédie, Molless' Skin
    cette chanson désincarnée
    tendue au bout de la jetée
    dans son carnet de moleskine
     
    Vent éteint sur la mer étale
    la journée ronge ses phalanges
    Passés sous silence, des anges
    boudent l'heure et le ciel trop pâles
     
    Dûment assignée au décor
    trempe des mots la parodie
    aux flaques de la poésie
    son calame sergent-major
     
    Avortement dérogatoire
    la peau hésite et puis renonce
    craignant quelque coup de semonce
    armé le chien cranté du soir
     
    Sublimation subliminale
    Ilinx ! Ilinx ! et va, naissance
    chorégraphier ce pas de danse
    jusqu'à rideau - l'oubli total !
     
    Voici qu'enfin les mots m'en chantent
    et du pur ! et du bel esprit…
    Approche ! Approche, longue nuit
    vers moi ta superbe charpente
     
    Plus de sang, de chair ni de larmes
    Bonheur... Malheur... aux oubliettes !
    Contemplation, unique fête !
    incendiée, toute, Maggie's Farm
     
    Ciel et sol fondus en un trait
    la ligne de conduite à suivre
    - plutôt que d'en faire les cuivres...
    est brillante, comme jamais
     
    J'aligne donc ma trajectoire
    sur cette belle rectitude
    C'est, libéré des attitudes
    que je peux signer mon histoire
    et la jeter
    sur le vaste océan de mon carné
     
    Je te dis adieu, Molless 'Skin
     
    Adieu, adieu, chère innocence
    L'insistance de nos regards
    ne trouvera, dans le ciel noir
    aucune paisible brillance
     
    Au four éteint des solitudes
    mouronne un refus de pardon
    sur les cendres de l'abandon
    étouffé par les rectitudes
     
    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui
    Et moi, qui avait en horreur
    d'étaler des peines de cœur
    C'est bon ! me voilà bien servi
     
     

    poésie,robe isabelle,esprit,au poil,exit

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une vision amicale, sonst was ?
  • Au passage

    Mines réjouies
    monogamies
    c'est votre fête au clocher
    L'On va jeter sur le parvis
    le riz perdu pour Yaoundé
     
    De vos élans
    vulgairement
    rebattez-nous les oreilles
    moindre en est le dérangement
    que l'alarme qui me réveille
    qui s'époumone !
    et me fait regretter tous vos klaxons
     
    Merci, bordels !
    pour le rappel
    occupé à m'en distraire
    contre votre sempiternel
    j'entends cogner mon solitaire
     
    Mais passez donc...
    Eh, rigodons !
    Nous nous verrons à la cure
    venus le temps et l'addition
    d'aller solder les aventures
    main sur le cœur...
    À qui le chardon, à l'autre sa fleur
     
    C'est-y joli
    z'et bien gentil
    À vous arracher des larmes...
    Pour en apprivoiser le puits
    mieux vaut silence que vacarme
     
    Cerise d'or
    sur le décor
    sagement, ne dis pas mot
    Va-t'en jeter sur d'autres sorts
    des lents couchants le placébo
    jour après jour
    jusqu'à la lie des passables amours
     
     

    Laurence Le Masle

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
  • Éclaircie

    Oh, range !

     

     

    Laurence Le Masle,chute

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • L'enfant, ses anges et le camion poubelle

    Puéril, obstinément, un enfant grimpe au mât
    Est-ce pour ses couleurs au plus haut vers le ciel ?
    Il change avec l'instant; il est roux chocolat
    il est blond petit-beurre, puis un brin caramel
    mais ses trop maigres bras - trahison ! lâchent prise
    Il meurt donc, chaque fois, de fractale entreprise
     
    Est-ce un tapis de morts, cette ombre autour de lui
    où la sienne s'efface à la chute nouvelle ?
    Quels angelots farceurs tendent ce qu'il poursuit
    vers ses bonds répétés, vers ses battements d'aile ?
    Passe un camion poubelle au ballet quotidien
    et, sur son entre-fait, nul spectacle ne tient
     
     
    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Écrit le 13 août 2014, d'où l'illustration suivante, menée par Arcade Fire - Crown Of Love

     

     La la la la...
    Ça parl' pas d'toi
    Mais d'un autre toit !

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