 À peine vêtue des bruits
À peine vêtue des bruits 
de ses arcanes... 
la rue chante sous la pluie 
sa caravane 
et ça va durer la nuit 
cet appareil 
qui ne trompe ni l'ennui 
ni le sommeil
Perdue pour mon familier
dont je révoque
l'allure et le cavalier
je soliloque
Trop austère, ce palier
de parquet sale
et n'a, ce chat de papier
rien d'oriental
De mon prince tolérant
et bâtisseur
au syncrétique talent
de noble cœur
j'ai le regret permanent
et fort en gueule
la main molle caressant
cet épagneul
Le séjour qui me retient
en cet asile
loin de mes tendres parfums
seule, en exil
me trouvera, c'est certain
hurlante et folle
croyant voir dans le matin
mon roi moghol
tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#161,
motivé par ce thème musical.
