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  • Où il fallut que Berrebi se rebufât...

    a52db2059d4d306d258cdcc22b7049d6.jpgConstatant - non sans un profond sentiment que je me réserve pour plus tard, l'absence prolongée de Fanny BERREBI, je me vois dans l'obligation de prononcer, à toutes fins préventives futiles, son éloge funeste.

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    " Ne cherchez plus, car l'Est dédaigne jusqu'à seulement darder un semblant de luminosité sur cette obscure blogosphère, depuis que Fanny BERREBI en a déserté les  bannières et les tags - ou alors, c'est qu'elle est vraiment bien cachée, alors.

    Non, non, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas que les paroles de la chanson (sur l'air de "ne rougis pas", mais le rouge n'a plus le ventre en poulpe ces temps-scie, si ?).

    • Non, je n'oublie pas les jets légers de mots par l'incomparable calembourmédienne que fut Fanny BERREBI, pigiste promue Cashtore-junior ; naguère épais, désormais aux fraises (à moinsse qu'il n'y en ait qui préfèrent les sorbets citrons, mais après les fêtes, vous savez, toute cette acidité...).
    • Non, je n'oublie pas ces improbables tags dont la principale vertu est d'être à la virtualité ce que le comble du chauve est à la cour de récré : une évidence, une connivence, un pré carré.
    • Non, je n'oublie pas la BANNIERE LA PLUS POURRIE DU WEB, version 2.0, perle d'humilité dans cette nébuleuse narcissique qu'est la blogosphère - tiens, d'ailleurs, il faudra bien un jour qu'on le prouve ça, que la blogo est ronde ; si ça s'trouve, ELLE L'EST PAS! Si ça s'trouve, elle est aussi plate qu'un rat des pâquerettes qui aurait séché les cours de muscu pour s'offrir du cinq-à-sec au pressing du coin (où il a quelque accointance).
    • Non, je n'oublie pas les étourdissantes digressions ("... Gression!...") de son berrebiage ; à rallonge ou percutant, c'était toujours revigorant avant, pendant, après la pause thé ou le coinçage de dossier sous le coude."
    65e328d66672328ecf23cd3d753b236c.jpg

    Ci-gît tout bien compris, en fait, la poupée BERREBI s'allant promener en jouant du hautbois se serait égarée en double file indienne, à Vincennes, vers St Mandé par là. Et là, paf! Un affreux FESSE-BOUC en train de se gratter un morpion (le sot!) aurait pris l'infortunée pour quelque créature exotique au chant mélodieux (c'est du hautbois, pôv'naz!). Abandonnant le projet qu'il avait précédemment formé d'aller à la boulangerie (bon flan ne saurait m'en dire autant), le FESSE-BOUC emboîta le pas à la BERREBI... et c'est tout ce qu'a pu me dire Monsieur le Commissaire du XIXème siècle.

    Moi, dans l'intervalle, j'avais tout bien regardé sur ma commode, sous mon lit, dans la chambre des filles, point de BERREBI! Je suis allé trouver un certain Ken (à Vaux-Avéchal) dont on m'avait dépeint la forte propension à tâter de la cellophane asexuée, particulièrement en cette période consumériste et dépensière. Il m'a dit que non. Comme je l'ai pas cru, je l'ai cuit. Il a fondu en excuses, mais de BERREBI, point. Toujours point.

    De retour au mien logis, accoudé au buffet de la cuisine, les yeux dans un calembour pas frais que j'hésitais à mettre sur la toile ("Femme ibère bi" nia nia, j'arrivais à rien par là), ça m'a fait tout drôle d'un coup, dis donc. Là, dans les neurones! Un mystère de lumière ce fit jour et m'arracha cette formule limpide : Fan di BARBIE = Olivier Rebufa!

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    Je vous ai déjà présenté, Olivier REBUFA ?

    Noooon?! (...mmm'étonne!)

    Et ben, c'est lui qui a fait ça là-haut, dessus.

    Et pi, c'est lui qui m'a inspiré ça, là en-dessous.[clic]

     

    vala vala.

    bon, si quelqu'un pouvait me dire où il a vu lu Fanny BERREBI pour la dernière fois, merci de me faire signe, hein ? on vient juste de retrouver La Catt' (ben alors, elle! elle s'était kidnappée toute seule, dis!), y a encore deux otages qui ont été libérées par le gang des présidents la semaine dernière, alors, on reste confiant! on renvoie Sarko! on garde Carla et surtout, on s'équipe tous d'une petite vignette de REBUFA pour la montrer à tout le monde en disant, au cas où... : "BERREBI, Fanny BERREBI, pas vu? pas pris ?"

    Allez, chacun sa zone, et on y croit, hein!

    May NAT

  • sombre sirène

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    sombre sirène
    les eaux t'accueillent
    où les baleines
    gardent un oeil
    aux coins des lèvres
    que nos filleules
    fardent d'un rêve
    de lin seul

    sombre sirène
    désabusée
    l'âme est humaine
    mais ses baisers
    sont des fontaines
    que des murets
    bordent et ceignent
    à jamais

    sombre sirène
    de tout ton corps
    va où te mène
    le vilain sort
    qui dit qu'on aime
    sans plus d'effort
    la robe à traîne
    de la mort

    sombre sirène
    un masque doux
    t'attend où peinent
    l'algue et le loup
    dans son domaine
    d'ombre et de flou
    la fée murène
    est au bout

    sombre sirène
    étends ton bras
    sombre sirène
    un peu plus bas
    sombre sirène
    reconnais là
    ce qu'il reste de moi

    © 2008norbert.DUKOU.ZUMIN.&ditions.TwalesK.tiniak
    polème pagaie, inspiré par

    les photographies de Olivier REBUFA (voir liens pas loin)

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    vuz&priz @ Olivier Rebufa, photographe fantasmaturge.
  • Ô Nat URL

    Derrière sa vitre tintaient
    les grelots accrochés
    à la chaîne de sa cheville
    (qui me la rend tellement fille)

    Elle dansait, allez savoir
    pour moi peut-être ?
    pour un soir ?

    Derrière la vitre fumeuse
    se déchaînait l'audacieuse
    danse de la diseuse
    en une phrase impétueuse

    Les mots allaient alimentant
    ce flot continu vers l'écran
    jaillissaient de son cheveu noir
    comme laine d'un dévidoir

    Emplissant tout, barre d'adresse
    onglets, boutons et cette ivresse
    venait à bout de la tristesse
    des tabous
    venait à point
    nommer liesse le festin 

    1bc04231d7cc90e2c588a613df9c272a.jpgToi, diseuse de petite mort
    dis-les moi, dis-les moi encore :
    les crudités, les croustillances,
    les humidités, les fragances
    les chaotiques appétances
    les défis et les ignorances
    du destin
    quand le désir nous vient!
    quand le plaisir nous tient!

    Dans le baril de ton babil
    Diogène et Platon s'embrassent
    tandis qu'à l'autre bout du fil
    je vibre et j'en oublie la masse
    - Dans virtuel, il y a vertu
    et quatrain ne vaut pas sans Q!

    Amuse-moi, diseuse, ma belle
    laisse à portée quelques ficelles
    qu'alors, magnifié, le réel
    surgisse enfin de l'URL
    au naturel

    ©2008DUKOUtiniakZUMINle&ditionsniakTwalesK(oué!)

    - photo vuz&priz @ EROTIK MENTAL FOOD,
    ici rebaptisée "NATure PeINture" -