Oui, j'aime le populot, me méfie du populaire
Oui, je rends à ces salauds et les horreurs et l'enfer
Oui, j'embrasse autant la vie que la mort, l'amour, la sueur
et oui, je défie le temps, les tourments, le sang, la peur
Oui, j'aime comme vos tiges me disent tout de vos corps
Oui, j'ai dormi à la niche et hurlé parmi les chiens
et oui, Vénus Callipyge, c'est ta croupe que je tiens
Oui, petite véronique, j'ai tout bu de ton poison
Oui, quand cesse la panique, je retourne en oraison
Oui, me reste le parfum de ta chevelure brune
et oui, c'est toi qui me tiens en verves inopportunes
Oui, je suis fier et serein et rivé à mon carné
Oui, le poLème qui vient sera mis dans mon carnet
Oui, je bois, je fume et bande - quel que soit ton nom, Fernande
et oui, je ne serais rien si tu n'avais pris ma main
Ne sois donc pas fâchée de ça
toi que j'aime aujourd'hui - ah !
Aussi bien ne me dis jamais
"avant nous plus rien de vrai"
tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
elle me plait cette déclaration !
j'entends comme la voix de Léo Ferré derrière tes mots