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pagaille

  • nombreux premiers

    N31b.jpg

    Deux yeux dans le miroir avec, debout, la mort
    qui supporte le corps et soutient le regard

    Trois pas dans le couloir en quête d'un trésor
    (hors de portée encore et d'autant gourmandé)
    avec le goût du risque et le vertige inné

    De la parole attendre un mot qui me convainque
    en opposant au ciel tous mes doigts - j'en ai cinq

    Je suis l'aîné de tous - légitimes ou pas,
    et n'en compte que sept au seuil de Son Trépas
    Ah, mes frères et sœurs ! Ah, mes bâtards chéris !
    Remettons tout à neuf avant qu'Il soit parti

    Et qu'entre nous soit dit, enfin : c'est l'urgence !

    Car il n'est de pays où nous vivrons à l'aise
    tant qu'un soupçon d'amour attise la fournaise
    où brûleront nos vies, nos cœurs, nos appétences
    à chercher tour à tour l'ivresse d'une danse
    ou toute autre impérieuse et impossible quête
    au point que nos esprits en souffrent de disette

    Du miroir à ce mur,
    sachons comme on est seul
    vivre en sera moins dur

    Le regard
    c'est ce qu'il reste de la parole
    quand tout et tous les maux l'affolent
    sur le tard

    Le regard, c'est du vent
    le regard, c'est du temps
    qui parlent
    et disent du dedans la muette puissance :
    31_Bleu.jpgl'élégance

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • pas pagaille

    pagaille

    petite clé d'or, fais ton office
    ouvre ce jardin de délices
    sur son juteux feu d'artifices

    négoutu !
    niabontesque, même
    nétou régalatoire, dis
    'core un niam
    dans la chair fresque
    et bonsoir, ma folie

    petite clé d'or, fais-moi plaisir
    que la galerie des soupirs
    s'ouvre enfin grand comme un sourire

    mérous, merlans
    que vous avez de grands dedans !
    sans médire, si votre palace
    se rapporte à cette rascasse
    vous êtes bien lotis, ça oui !

    petite clé d'or, fais ce que dois
    ce coffre à secrets, ouvre-le moi
    que s'en échappent d'autres voix

    loin de ces peureux séjours
    le temps fuit dans la cour
    nique l'os au canal vénitien
    et commande un bon peu de vin

    petite clé d'or, fais ton ouvrage
    et rapporte-moi des adages
    la promesse de doux présages

    qui s'y flotte sismique
    vole un neuf de trèfle ;
    mais contre un affre de coeur ?
    des nèfles!

    petite clé d'or, fais ton travail
    laisse débouler en pagaille
    des polésies tout l'attirail

    cet éventail en brins de paille
    dont je pare le gouvernail
    de mon Papagei.

    Eventail de Mlle Mallarmé 
    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK / tiki#28
     paru sur le site des Impromptus Littéraires,
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