Deux yeux dans le miroir avec, debout, la mort
qui supporte le corps et soutient le regard
Trois pas dans le couloir en quête d'un trésor
(hors de portée encore et d'autant gourmandé)
avec le goût du risque et le vertige inné
De la parole attendre un mot qui me convainque
en opposant au ciel tous mes doigts - j'en ai cinq
Je suis l'aîné de tous - légitimes ou pas,
et n'en compte que sept au seuil de Son Trépas
Ah, mes frères et sœurs ! Ah, mes bâtards chéris !
Remettons tout à neuf avant qu'Il soit parti
Et qu'entre nous soit dit, enfin : c'est l'urgence !
Car il n'est de pays où nous vivrons à l'aise
tant qu'un soupçon d'amour attise la fournaise
où brûleront nos vies, nos cœurs, nos appétences
à chercher tour à tour l'ivresse d'une danse
ou toute autre impérieuse et impossible quête
au point que nos esprits en souffrent de disette
Du miroir à ce mur,
sachons comme on est seul
vivre en sera moins dur
Le regard
c'est ce qu'il reste de la parole
quand tout et tous les maux l'affolent
sur le tard
Le regard, c'est du vent
le regard, c'est du temps
qui parlent
et disent du dedans la muette puissance :
l'élégance
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
moi les fratries, ... pfff...
;o)
(nébo ton poLème grand frère ;o)
il peut !
je l'ai mis sur son 31...