
FION !
Comme une poussière dans l’œil...
Tout un, cercueils et fièvres jaunes
massacre à l'entour de Verneuil
et ignorance de la faune
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FION !
Comme une poussière dans l’œil...
Tout un, cercueils et fièvres jaunes
massacre à l'entour de Verneuil
et ignorance de la faune
Que faire, dites ?
Là, tout s'agite et bat son plein
artistement ou tristement
- courageusement ? vers sa fin !
Eh, luminaires... d'invite !
Quoi c'était, cette mort subite
répandue, mais du bout des lèvres
pour nous abreuver de sa fièvre
et nous mieux finir à la main ?
Un rêve tombé dans un puits ?
Une caresse de la nuit ?
Une promesse
dite, vite oublée, drapée de joliesses
Ce pendant, cependant
(n'était son doux velours)
n'efface pas le cours
si peu libre soit-il
et rugueux, nuit et jour
du vivant alentour
Qu'en faire, dites ?
De la groupie de chansonniais ?
Des anathèmes, pour de vrai ?
De l'enfumage
pour sacrifier au jeu de vaniteux carnages...
Mieux vaut garder un pied ailleurs
- c'est entendu !
que de piailler à l'intérieur
sur le menu
Autant va le temps, cette erreur !
- un caprice de la nature...
coiffer, son bonnet de bonheur
la plus infime forfaiture
Dès lors
puisque le temps court à ma perte
j'adore
l'abandonner sur l'herbe verte

tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#278
Et revoici la nuit orange...
sa langue aux rivages étranges
ses ombres sales
foulées par d'orgueilleux nomades festivals
L'heure est parfaite...
J'y viens comme on entre en hypnose
une part de moi sur la pause
et l'autre à chanter à tue-tête une bluette
Est-ce le moment de le dire ?
Ah, qu'elle empire...
la chanson, nette et ravageuse
qui offre ma tête nue à la Bételgeuse !
Marcher n'y fait rien - au contraire !
C'est même un aliment des plus élémentaires
pour battre plus avant
la peau grêle des rues vers le néant
Enfin, la pluie s'affine et meurt
Des flaques moirent, en douceur
Les nues dévoilent
les plus précieux brillants de la plus vaste toile
Nocturne émolument...
une phrase après l'autre paie
son seul et franc denier
d'un crachat versé au trottoir béant
Tant pis pour l'heure induite !
Ricochets sur ses points de fuite
vont, sans vergogne, mes sabots
broyant - prise, là ! l'Une dans le caniveau
tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#277
J'ai goûté au précieux délice
- eh! joyeux jusqu'au précipice !
de quelque douceur avenante
et grave, mais évanescente
J'ai mendié - jusqu'à déguerpir !
une ombre où m'asseoir et mourir
avec mon parme, entier, au four
chiffonné quand revint le jour
Et puis, j'ai compté sur mes doigts
les ingrédients de mes émois
Leur somme est cette ritournelle
Lors, je suis revenu vers toi
sachant ce qui manquait au miel
j'ai rajouté un peu de sel

tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#276