C’est un de ces endroits d’où fusent des lumières
(peu après avoir été plongé dans le noir)
pour que nos yeux en embrassent mieux les chimères
et daignent s’en laisser raconter, des histoires
Il vient, son pas de géant, vers nos yeux d’enfant
jamais si beau que dans la lutte ou la caresse
c’est le héros (l’affiche nous l’a dit, avant)
comme un brillant écho à nos sourdes détresses
Nous rions, nous vibrons, et – voici la surprise !
pas aux mêmes moments, pas pour les mêmes mots…
« Tarzan », tant d'ans après… Non, mais quelle bêtise !!
Avec ça, sans entracte où tendre un Michoko
Oubliés la « placeuse » et son digne balcon
avec sa lampe-torche indiquant quelle place ?
Ce siège, large au point d’accumuler deux fions
est-ce pour un voisin nommé Gros dégueulasse ?
C’est de la nostalgie ? Ben, oui ! Ben oui, quand même !
avec l’orchestration appuyant le final
avec l’obstination d’un rire sépulcral
entourant le baiser qui vient dire « je t’aime »
Hérisse-toi, mon cinéma d’Art & d’Essai
de « plus jamais » contre tous les effets spécieux
d’absurdes voix contre les voies toutes tracées
pour que j’espère encore en Celle du Milieu
Et voilà ! Je te vois quand, tombé le rideau
rentré à mon cachot, rejoue ton tralala
burlesque et promenant l’ombre de Jean Vigo
sur quelque « …Rouille et d’Os » assaillant l’écran plat
tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#349