La perte en creux
là, sous nos yeux
si vivace que le chiendent
bombe le torse et se défend
contre le vide
(affreux tonneau des Danaïdes)
y fout le feu !
et fait jaillir
- éminemment !
l'obstination du souvenir
contre l'abandon désastreux
tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire commis par Cavalier
Commentaires
Hein ?
Son texte... bon... Mais les réactions littéraires des membres du groupe - #trodlaballe !
Comme disait JWLennon à propos de son titre 'Imagine' : "De la bluette. De la bluette, C'est ça qu'ils veulent, la vérité crue se chante, mais ça fera jamais un hit."
super, merci toi
La vie est dure
Tout comme moi
Tu ferais mieux de me donner quelque chose
Pour que je ne meure pas
Novocaïne pour l'âme
Avant que je n'explose
Prenez soin de vous
La vie est blanche
Et je suis noir
Jésus et ses apôtres
Sont de retour
Oh ma chérie, est-ce que tu seras là
Avant que je n'explose
Devine qui habite là
Avec le grand mort-vivant
Cette peinture par les nombres de vie
Est encore toujours en train de me prendre la tête
La vie est belle
Et je me sens bien
Car maman disait que j'étais
Une super erreur
Novocaïne pour l'âme
Tu ferais mieux de me donner quelque chose
Pour combler le trou du tonneau
Avant que je n'explose
mdr
J'adore ce titre, CG !!
https://www.youtube.com/watch?v=V2yy141q8HQ
tain j'arriveu justeu chez toi je vais me l'écouter
bises
oui oui au début je ne connaissant que couic, mais à force d'écouter, cause toi, un peu accro now...
thanks
Faire mousser à donf le néant
d'air
(thal)
génère un grosse bulle
sur le site
bulle parmi d'autres
qui comme la bulle financière
fameuse
éclatera un jour
comme un tonneau percé
J'ai dû le relire pour le comprendre. Et j'ai bien fait : ma-gni-fi-que !
C'est ça le truc avec la poésie : s'arrêter, contempler, savourer, laisser venir, s'étonner de la résonance; et puis, la taire ou la dire... ;)
Suis d’accord avec ta définition de l’écriture
Voici la mienne :
« Tant qu’on écrit, on croit savoir ce que l’on tient au bout de soi-même : la lumière, l’angle, le cadrage. Et puis vient la relecture. L’image développée est là sur le papier. Je ne suis plus celui qui l’a prise mais celui qui la voit.
Seigneur ! La surprise que c’est !
Le tour que vous jouent les mots, la mise en mots. Des tours pendables ! C’est toi l’écrivain, c’est toi le pendu. Il s’agit de se dépendre. Ça s’appelle travailler. Souvent on meurt étranglé… »
Elsa Triolet - La mise en mots
Je voulais dire les maux derrière les mots les plus simples as possible, j’ai écarté des versions plus chiadées, travaillées, donc c’est le stricte minimum, posté, bleue, blette. J’aurais pu amplifier avec le même sens ainsi :
Boomerang, plein la tronche
Mon Esclave s'est détachée,
Et sous la terre desséchée,
Je ne suis plus rien…
Gravés sous le grand chêne,
Mes rêves sans soutien,
Sans les siens, à perdre haleine,
Se sont pris un zef, bazardés par l’aquilon…
Sans âme, je me promène
En vadrouille sous la plaine,
Sous le rocher, sous le vallon…
Sans savoir où il me mène,
L'Enfer ne pourra plus m'effrayer
Car tu m’as plaqué, ma pauvre Chose…
Après avoir pécho la Rose,
J'ai le goût amer des lauriers…
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Mais je ne l’ai pas fait
:)
Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
D'après Pierre Dac dixit
Et puis, ici et là, aux impromptus et au défi du samedi, accrocher des rayons de lune pour venir y tremper ma plume...
bisous
Je dirais même plus, cher Cavalier... :
"Il s’agit de se dépendre..." sans (s'en ra-) conter !