Vincennes, 10 janvier 2010
Gazouillis si particulier
que les chants d'oiseaux le matin
Grave, aigu, à proximité
l'un à l'autre de loin en loin
Il me semble y pouvoir entendre
harmonieusement concentrés
une réponse à son appel
l'ivre désir à la parade
la faim du jour dans sa nacelle
du chapardeur la dérobade
l'entrain, la fuite
et quelque autre notion profonde
- qui m'est interdite, du monde
Ramassée sur sa branche
la poésie que rien n'étanche
est assoiffée
le fleuve las, n'y suffirait
ni la pluie,
ni la beauté que je t'envie
grand saule,
à qui voudrais tendre l’épaule
Où t’emmener du bout des doigts
hors cette fraîcheur qui décroît
mais traîne ?
Que ferions-nous de la semaine ?
De novembre ?
Et de la jalousie des trembles ?
tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#102
en 125 mots, donc.
Commentaires
MMmmmmmh !.... ^^
Oui, hein ? ;)