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rosa luxemburg

  • Fécond "Ite"

    En ce temps-là, Poucet grimpait encore aux arbres
    la parole de Dieu avait des doigts solaires
    le désir osait peu, ni plainte, ni palabres
    le rêve surgissait de l'air et de la terre
     
    Les jardins regorgeaient d'occasionnels vertiges
    l'Autre Sexe égrenait des parfums déroutants
    l'invisible appliquait à tout vat son prestige
    des voyages naissaient au moindre firmament
     
    Les poches monnayaient l'acier, les yeux de chat
    tandis que s'affirmait le genre, malgré tout
    la déception flirtait avec l'assassinat
    et de troubles visions mettaient le feu aux joues
     
    Les prodiges du four tenaient toujours promesse
    et le pied qui traînait s'essayait au chantage
    L'acuité du regard empêchait la paresse
    la main tendue s'offrait aux spontanés partages
     
    Le souffle près du lit chassait le cauchemar
    le même prétendait apaiser la douleur
    La voix qui l'enrobait, il fallait bien l'en croire
    incomparablement s'y logeait la douceur
     
    Puis, tout a basculé : je te tiens dans mes bras
    et bientôt je t'emmène désigner le monde
    et déjà tu me rends ce que je n'attends pas
    un mystère de vie où la mienne est féconde
     
     
     

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    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK