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ardoise

  • octordre

    Voici qu'une curiosité
    au sein des familiarités
    tète une gorge inexplorée
    avec du schiste plein la bouche
    que nul n'embrasse, rien n'étaie
    mais ravage une verte couche

    Voici le chemin, dans le ciel
    au parfum (de... thym pris de miel ?)
    qu'une fourmi belle et bien morte
    pour les femmes sans cul ni porte
    emporta sur ses maigres ailes

    Voici le pli d'une bourgeoise :
    " - Ah, mon ami ! Que Lui me garde
    d'engendrer des larmes bâtardes."
    (pas moyen d'effacer l'ardoise)

    Voici, là... ouf ! que tous les fous
    m'avaient, là, donné rendez-vous
    quand, de me rendre, pas question !
    mais de m'y prendre ? sans façon !

    Vé ! me rameute des quarts d'heure
    insolubles dans la marée
    charriant des profondeurs moirées

    Vois ce cri, comme il peine à dire
    ce qu'il me plaît pourtant d'écrire

    Vé, bé !
    Vé, c'est...

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

     

  • ...ce qu'à l'automne, craie

    Sa charge grisonnant au-delà des ardoises
    l'orage vient frapper les demeures trop sûres
    d'elles, de leur valeur et des investitures
    dont veulent se targuer les comédies bourgeoises

    Sur les fronts étonnés, ça va goutter, bientôt
    un jus mêlé de craie par les cheveux en ruine
    Ça tombe ! à coups d'averse et de frigide bruine
    à tout catastropher de nos jours blonds et chauds

    Navrée, l'épaule nue se couvre d'une laine
    Sous les pas empressés, l'ombre se porte pâle
    Le rhume prend son pied aux sandales troyennes

    Des véhicules glisse un écho littoral
    À l'abri du rideau, la fenêtre est en peine
    Automne s'est chargé de miner le moral 

     

    Elle a bon dos, la Troyenne !

    tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    - juillet 2012 -