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amour des feintes

  • Helléniques ajours (épais et décroissants)

    Il fait grand vent sous mon chapeau
    Le cheveu court après l'amour
    que j'ai en corps - eh, bien profond
    et pis que tenace chanson !
    Tu sais : la la... la lère, en do
    Sans ristourne, la ritournelle !
    Je l'aimais seul, seulement elle
    a tout bien tiré ses rideaux

    ~

    Comment s'écrit l'amitié
    sur un vieux papier buvard
    quand les plumes sont mâchées
    que l'encrier pleure, noir
    l'injonction sur l'écritoire
    de n'être plus, dans ces yeux
    que trop encombrant espoir ?

    ~

    J'ai nourri (c'était moi ?)
    une passion soudaine
    pour un parfum d'Eden
    et j'en suis resté - quoi ?
    allez, ma quotidienne
    à me ronger les foies

    ~

    Un ombre a chuté,
    là, devant mes pieds...
    Je laisse un regard
    baigner dans son lard
    et m'assaisonner

    ~

    I' r'tomb' des gouttes !
    Ça fait des plis
    jusqu'à mon lit
    rincé au doute

    ~

    Nul mystère
    Caponière ?
    Rien à faire !

    ~

    Ces maux ?
    C'est trop

    ~

    Eh
    Paix !

     

    vent,ritournelle,Delphine Signol

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Passe !

    Mines réjouies
    monogamies
    c'est votre fête au clocher
    L'On va jeter sur le parvis
    le riz perdu pour Yaoundé
     
    De vos élans
    vulgairement
    rebattez-nous les oreilles
    moindre en est le dérangement
    que la larme qui me réveille
    qui s'époumone
    et me fait regretter tous vos klaxons
     
    Merci, Bordel !
    pour le rappel...
    Occupé à m'en distraire
    contre votre Sempiternel
    j'entends cogner mon solitaire
     
    Mais passez, donc...
    Eh, rigodons !
    Nous nous verrons à la cure
    venus le Temps et l’Addition
    d'aller solder les aventures
    main sur le cœur...
    À qui le chardon, à l'autre sa fleur
     
    C'est-y joli
    z'et bien gentil
    À vous arracher des charmes...
    Pour en apprivoiser le puits
    mieux vaut silence que vacarme
     
    Cerise d'or
    sur le décor
    sagement, ne dis pas mot
    Va-t'en jeter sur d'autres sorts
    de tes couchants le placebo
    jour après jour
    jusqu'à la lie des passables amours
     
     

    poésie,amour des feintes,effet placebo,le mépris,bardo

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
     
  • Abois sans faim

    Bon-Chien s'est donc assis
       à l'endroit le plus familier
    avec l'ergonomie
    d'un siège de banquier
     
    Son œil s'est avachi
       sur un lent couple de bouviers
    déroulant devant lui
    son crottin journalier
     
    Moi, je m'étais épris
       d'une improbable Quotidienne
    le regard alangui
    par ces avaries siennes
     
    Un peu tard, j'ai compris
       le coût de la moindre semaine
    tandis que Bon-Chien, lui
    hululait sa rengaine :
     
    « Pauvres, les Sans-Oubli
        Bienheureux, les Commutateurs
    qui ne craignent l'ennui
    des lunes à pas d'heure
     
    Qu'importe que le puits
       draine des rêves les humeurs
    du nouvel aujourd'hui
    fane le bouquet d'heurs »
     
    Je me suis donc assis
       à l'endroit le plus radical
    avec la galaxie
    pour dais monumental
     
    Ai embrassé ma vie
       sur ses lèvres phénoménales
    pour étouffer le cri
    de ma peine virale
     
    Et récolté mon dû
       au sortir de son tribunal
     

    poésie,amour des feintes,chien,loloche

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki# 213
     
    La 212ème (prose à hics), se trouve ici - tiki 212
    N'ai pas eu le loisir de publier la suivante, vous la trouverez exclusivement ici (bientôt).
     
     
  • Marais cher

    Les yeux mieux fermés bouche ouverte
    un nom seul au sang me résonne
    Du magma furieux s’époumone
    en creux, un long silence inerte
     
    L'étoile glacée vibre au loin
    Son amertume rude au cœur
    ne reflète aucune chaleur
    dans ce marais fouillé au groin
     
    Là, respire péniblement
    ma fièvre béante, au nom cru
    parmi les algues sans vertu
    et perdues pour le sentiment
     
    La caresse tendre d'un pleur
    mieux que l'or du fleuve me grise
    et m'assène son expertise
    au moindre semblant de bonheur
     
    Puis, l'alentour et ses fanfares
    m'arrachent le groin du marais
    Quoi pleurer si l'on n'y peut mais ?
    La douleur est un avatar...
     
    Bouche fermée, les yeux ouverts
    le magma qui ronronne au fond
    je me découvre des raisons
    d'aller piailler dans l'atmosphère
     
    Je fraternise avec l'oiseau
    qu'hier, je maudissais encore
    Virtuose de l'anaphore,
    laisse-moi te plumer le dos !
     
    Sur tes lèvres, un nom m'appartient
    dont je révoque les brillances
    pour mieux en habiller l'absence
    et poursuivre seul mon chemin.
     
     
    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
     
     

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