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Marais cher

Les yeux mieux fermés bouche ouverte
un nom seul au sang me résonne
Du magma furieux s’époumone
en creux, un long silence inerte
 
L'étoile glacée vibre au loin
Son amertume rude au cœur
ne reflète aucune chaleur
dans ce marais fouillé au groin
 
Là, respire péniblement
ma fièvre béante, au nom cru
parmi les algues sans vertu
et perdues pour le sentiment
 
La caresse tendre d'un pleur
mieux que l'or du fleuve me grise
et m'assène son expertise
au moindre semblant de bonheur
 
Puis, l'alentour et ses fanfares
m'arrachent le groin du marais
Quoi pleurer si l'on n'y peut mais ?
La douleur est un avatar...
 
Bouche fermée, les yeux ouverts
le magma qui ronronne au fond
je me découvre des raisons
d'aller piailler dans l'atmosphère
 
Je fraternise avec l'oiseau
qu'hier, je maudissais encore
Virtuose de l'anaphore,
laisse-moi te plumer le dos !
 
Sur tes lèvres, un nom m'appartient
dont je révoque les brillances
pour mieux en habiller l'absence
et poursuivre seul mon chemin.
 
 
tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
 
 

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