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Étienne - Page 2

  • Rubicon

    Révoquant ton regard - et ta bouche, peut-être ?
    j'arpente la campagne où je respire - enfin !
    marque pause, m'assieds, en caressant du lin
    J'observe le printemps me flatter la fenêtre

    Une profonde essence accueille mon soupir...
    J'entends que je respire et veux vivre - à nouveau !
    une riche pagaille où s'égaillent les maux
    par quelque inadvertance, effeuille l'avenir

    Ben, c'est un lent travail et c'est pas joué d'avance...

    Il peut servir un grain de savoir qu'aux marées
    (s'agissant d'insuffler, sans déboire, un voyage
    depuis la rive écrue jusqu'aux nuées sans âge)
    suffit le va-et-vient... à nous de balancer

    C'est-y ça ?... Mais, attends ! C'est-y ça pour finir ?
    C'est-y ça qui me porte à espérer franchir
    sans gué - pas sans élan ! le fleuve de ta paume
    qui claque dans la mienne avec un bruit bonhomme

    Oublie que je ne t'ai pas dit mon sentiment
    que je reste interdit devant ce Rubicon
    Garde-moi pour mon rire et autres ablutions
    pas trop loin de ton cœur, ni de Borisseu Vian

    Nénufard; né nu... phare ? Empanne à mer étale...
    Trop couru, ton marais, je préfère l'eau forte !
    Un lent fleuve pour dais et l'Etienne à ma porte
    là ! j'aurais mon content d'allusions z'alluviales

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • pulsations (épiglogue)

    Plus que je ne l'attends, je l'espère
    tel un rêve inassouvi
    l'âme piquée à la boutonnière
    sur la lèvre un autre pli

    Urgence impromptue gonflant ma voile
    j'aspire à ce souffle étrange
    que prodigue sa voix cérébrale
    dans de sublimes échanges

    La prochaine fois qu'elle sourit
    je veux en être, instamment !
    sentir frétiller entre nos cils
    à connaître de nos sangs

    S'il est un jour qui ne prend pas fin
    c'est celui de la rencontre
    car il nous reste au creux de la main
    ce dont nous aurons fait montre

    Ah, qu'enfin j'embrasse une autre cause !
    - eh ! Fantômes sur l'épaule...
    J'en ai fini de prendre la pause...
    Elle est superbe... Elle est drôle !

    Tu vois, mon cœur, tu peux battre encore
    Allons remettre une couche
    sur les façades; à l'Heure En Or
    frapper la craie de son cartouche

    Il bat pour dire : "ne meurs jamais !"
    cet espoir qui me promène
    sur les trottoirs sans ombre à mon pied
    vers la fin... de la semaine ?

    Où loge-t-elle ? Je l'ai compris !
    la sève crue sous l'écorce
    l’œil humide, livrant son esprit
    d'un verbe sûr, sans négoce

    Neuve matière, un aveux discret
    en se confiant se fait jour...
    Mon sentiment patiente et se tait...
    ...compte ses pas dans la cour...

    S'il est inquiet, le bonheur appert
    grave son art à l'eau forte
    (j'ai des pulsations plein le couvert !)
    se presse et frappe... à ma porte ?

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK