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pamphlet - Page 2

  • cave canem

    (chien, mais chant)

    Mouf (bas latin)

    C'est du sport !
    - et je ne m'y reconnais pas,
      mes trésors,
    que de tenir à bout de bras
    vos pensées lapidaires
    et tenter d'y mettre lumière
    (mais que s'inquiète le bon chien
     qu'on ait décoré le sapin ?
     c'est du sapin toujours...
     Et qu'il fait bon pisser autour !)

    C'est pitié !
    - et je ne sais pas en user;
    mon billet
    que toutes les inimitiés
    se font liqueur de poire
    quand vous piétinez au boudoir
    (Que ne tenez-vous votre chienne
     quand le mien en veut à sa couenne,
     madame !
     Nature a ses retours de flamme...)

    C'est ainsi ?
    - Allez, je vous entends d'ici :
    "C'est la marche du monde
      et depuis que le monde est monde"
    Ronde lune !
    Vertes prunes !
    Qui faut-il secourir ?
    Le Canaque ? Le Maori ?
    ou la voisine et son marri ?
    (Qu'en sais-je ?
     et d'où vient qu'il ferait plus froid
     sous la neige
     couvrant de son manteau les toits ?)

    C'est misère !
    - et, pour ça ! j'en sais quelque chose;
    ma chair,
    taillons notre massif de roses
    et tapissons nos doutes
    de pétales doux sur la route
    (Suffise à nos écueils
     que ta beauté me plaise à l'œil
     à l'âme...
     Nature a ses retours de flamme !)

    C'est misère, disais-je,
    et je n'ai pas le premier sou
    pour en solder tout le courroux,
    la bêtise et les tristes drames qui s'agrègent
    au compte débiteur
    des plus profonds élans du cœur

    Alors... ?
    De Candide, Ovide et Diogène
    quel enseignement homogène
    déduire
    pour fonder le nouvel empire
    des hommes ?
    ... faire du calva de la Pomme ?
    ... ceindre nos Jardins de clôtures ?
    autant renier l'aventure
    - la seule, au vrai !
      celle de voir le monde entier
      non comme un bouton sur le nez
      mais comme l'enfant qui attend
      un sourire de ses parents...

    Reste qu'à huit heur's moins le quart
    vient l'heur du caca sur le trottoir
    pour mon chien
    qui se contente
    de la caresse de ma main aimante

    light, pleaseAlors... ?
      Raclons au jardin le chiendent
      Buvons-en le petit vin blanc
      Hélons notre voisine hautaine
      et que mon chien couvre sa chienne.

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • la cour des grands

    oki oki

    pavupapri

    ici, c'est pas la cour des p'tits

    ici, c'est bien la cour des grands

    'faut avoir mangé du tourment

    ici ne chante pas ta mère

    ici ne cherche pas ton père

    ici se dit "pas vu, pas pris"

    le mot que tu n'as p'têt' pas dit

    ici se diront haut et fort

    tes peurs, tes pulsions et la mort

    la mort au bout

    ou rien du tout

    pareil

    le verbe peut faire des merveilles

    le jeu est simple

    il faut tout dire

    ici n'est aucun avenir

    ici j'écris ton épitaphe

    sur ta triste mine de craie :

    " c'est sympa d'être passé "

    niak niak

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  • MAJuscules ou mInusCules ?

    8c91be6d2db6ab3717171bee5a8e0804.jpgtsi hi...

    vous l'aurez peut-être remarqué, mais oui : je préfère les minuscules aux MAJUSCULES. la raison en est simple : l'humilité fait trop souvent défaut dans ce que les civilisations actuelles (occidentales, orientales) expriment. parler du fond du coeur, du cul et de l'esprit, ça m'est indispensable. je crois pourtant être UN VRAI BRANLEUR. mais ce verbiage tend à démontrer à quel point nos paroles sont futiles TANT QU'ELLES NE SONT PAS ENTENDUES POUR CE QU'ELLES SONT : crues et véritables, fantasmatiques et interprétables, niées ou acceptables!

    je surfe. je mate. j'écoute. j'observe.

    je pense qu'il manque au monde cette bénédiction des poètes, peintres, écrivains et mathématiciens : la distance.

    leur suprématie s'amenuise.

    et voici la bétise que la mort hypnotise prête à nier la vigueur de l'esprit, sa liberté, sa "destiny".

    motamomotabou est mort. vive pavupapri. que demeure vivace : le mien, le vôtre... l'esprit! dans la résistance comme dans l'oubli (de soi a fortiori!)

    [notez que quelques MAJuscules se trimballent deci delà... oh, on dirait qu'elles font des mots dans les mots? oh? oh?]

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