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Ô, poil (deux douches) !

Il s'en serait fallu d'un poil
mais tout s'est joué autrement
Et l'amour de mettre les voiles
Et l'ennui de perdre son temps
 
Au sortir d'un rêve glacial
bras et mains pris dans sa banquise
j'entends craqueler ma chemise
sous l'effet d'épines d'or sale
 
Sifflet de bise à mon oreille
"Tu vois, je te l'avais bien dit.."
sa voix de Nulle Autre Pareille
roule des orgues sans merci
 
Réfrigérante sur le seuil
mène ici, entre chien et loup
la Grande Ourse faisant la roue
dont Paon seul est triste, le deuil
 
Où trouver chaleur à nouveau
sans risquer de finir en cendres ?
Qui me dira "Je t'aime, sot !"
sans frémir, ni son âme vendre ?
 
À quoi bon se jeter l'un l'autre
erreurs, fautes et tralalas ?
La fin défait les agrégats
quand l'orgueil s'en mêle et s'y vautre
 
Pour l'heure, s'en est bien fini
aux yeux, des brillances d'étoile
puisqu'il aura suffi d'un poil
pour tout anéantir, ici
 
 

amour

tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki# 214
à Laurence Le Masle
 
Lien permanent Catégories : >imPrOmpTus, carnÂges 0 commentaire

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