
De ciels sans fin, les feux miroitent sur les ondes
Deux voix seules au monde
- enfin, et sans faconde !
et disant tout le bien de pouvoir célébrer
l'une l'autre, la fin si longtemps espérée :
la belle nuit d'amour
Un parfum de jasmin ajoute à leur ivresse
transporte cette liesse
loin des sombres bassesses
qu'un nain fomente, à terre, en versant plus de vin
qu'il en est nécessaire à l'esprit incertain
qui réfute le jour
Ô muse ! Ô courtisane ! Où porte votre chœur ?
Il est plein d'une ardeur
qui n'aura le bonheur
à son dernier soupir, que d'être un chant du cygne
puisque le drame attend sa conclusion indigne
absurde et sans retour