J'ai la main sur la poignée
de la porte du jour
essaimée dans sa cour
une horde pépiait
Laissai dans l'intimité
suspendre leur escorte
des regards à l'eau forte
sans pleur et sans regret
Dehors, la lumière nue
cendrée mouchait l'orange
aux façades étranges
baillant sur l'avenue
Un frisson me parcourut
ressemblant aux espoirs
qui se forment au soir
d'une journée perdue
Hier encore
la vie, la mort
me prenaient à la gorge
Et ne songeais
qu'à l'échappée
du rêve que l'on forge
Ici, l'ailleurs
d'un jour meilleur
m'accueillait à sa table
Et le festin
de mon destin
devint considérable
tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#140