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zodiaque

  • Mystique rive (hier)

    Qui sait ce que le karma foutra
    de mes supputations zodiacales ?
    M’en fiche autant que ce vieux rorqual
    ignore ce banc de bélougas

    J’aligne ces rimes pour la gloire
    du signe maître dont il est dit
    (c’est bien le cadet de mes soucis)
    que ses feux motivent nos histoires

    Faut-y êtr’ con !
    pour se croire assujetti au signe du Lion ?!

    Mais bon ! faisons – c’est là qu’on signe ?
    preuve de majesté insigne :

    Je prédis donc, pour la semaine
    aux joyeux natifs du mois d’août
    malgré les regrets de l’époux
    quelques joyeusetés foraines

    (oui, je dis vague
     mais c’est le lot des prédictions, c’te blague !)

    Oh ! Je vois… Je vois, pour mardi
    un problème d’incontinence
    pour celles et ceux qu’une danse
    aura portés à dire : « oui »

    Aoûtiens du premier décan
    ne cédez pas aux bavardages
    Il en va de votre courage
    à taire vos émoluments

    Et, pour la fin de la période
    pour contenter la catharsis
    sucez ce bâton de justice
    ou préparez-vous à l’exode

    Vous avez Jupiter en Mars
    (quoique nous soyons en janvier)
    Le front de votre fièvre y est
    pour quelque chose dans la farce

    (et n’y peux mais !)

    Ô soleil !
    comme tu masques ton déclin
    quand pointent de ton riverain
    les déclinaisons de vermeil
    sur la prairie, dans la savane
    où lions et hyènes se pavanent

    © KhisanthPi’ quoi, encore ?
    La météo des météores ?
    L’avenir de ce millénaire ?
    Une absolution des Enfers ?

    Je ne sais que peindre au décor
    mes révolutions éphémères
    comme naguère
    sur une mystique rive (hier)


    tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#142

    Illustration ci-dessus : Khisanth

  • majorette

    grande_ourse.jpg

     

     

    La Grande avec sa queue cassée
    la Grande vient toujours plonger
    exactement dans mon jardin
    exactement toujours l'été
    quand son partis tous nos voisins
    (laissant derrière eux oubliés le fleuve
    et l'oiseau saisonnier qui s'en abreuve)

    La Grande avec son doigt d'aînesse
    pointe le toit de ma jeunesse enfouie
    parmi la craie, la gouttière et la pluie

    La Grande que je n'ai pas eue
    pour sœur à traîner par les rues
    exactement à ces endroits
    très exactement dévolus
    à la genèse des émois
    (résultante à une inconnue : demain
    et la menace de son lent train-train)

    La Grande avec son insistance
    à faire acte d'inallégeance au règne
    de ceux qui pignent pour celui qui saigne

    La Grande Casserole que poursuivent
    les astres du Zodiaque à la dérive
    m'affole encore exactement
    où l'espérait mon tendre sang, naguère
    quand l'infini n'était pas éphémère

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK