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se mouchent

  • Arrière, Saison !

    Prolongations de la saison
    les soirées traînent en douceur
    des simulacres de langueur
    aux pans ouverts de leurs visons

    Congrégation des afflictions
    dythirambe hâlée, des soupirs
    célèbrent de latents désirs
    aux estivales émulsions

    Débonnaire, un Bonhomme-Hiver
    picore déjà feuille morte
    flaque piègeuse au pas de porte
    onguent, tisane et le thé vert

    Prune amère, une idée d'en l'ère
    vogue mollement sur les toits
    n'entend pas que le monde aboie
    mais débarque enfin à Cythère

    Emballement des expédients
    l'heure est aux dernières folies
    dénichées (plutôt à bas prix)
    par les greniers vidés à temps

    Rengorgement des Ci-Devant
    sur les bancs faits pour - à la tâche !
    comme au poste-clé va la gâche
    au buvard, les émargements

    Hallali des péripéties
    dans la main, le courrier grimace
    le ciel assemble ses menaces
    et bouchonne aux périphéries

    Incurie des salmigondis
    le plat refroidit, ras le bol
    le piano tire des bémols
    et canarde l'enharmonie

    Désolation ! L'Arrièr'-Saison
    à siffler son dernier dimanche
    avec un bourguignon (de Branches)
    y laissa toute profusion

    Constellation des pantalons !
    C'est fini, les fanfaronnades...
    Rangées les tongues z'et pommades
    montent les cols sous les mentons

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    tiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#194 

  • opposés

    (où les extrêmes se mouchent)

    Facade ?

    En bas, remis au goût du jour
    le drame accourt
    La rue est tout ce qui s'y presse
    en croyant y gagner du temps
      quelque chose ?
      quelque dose ?
      quelque osmose de bel argent ?

    En haut, c'est le chaos toujours
    qui fait son tour
    Le ciel est tout ce qui s'y laisse
    absorber dans son entonnoir
      de la vie
      de l'esprit
      et de la folie des espoirs

    Eh ! je suis là, moi, au milieu
      avec mes yeux bavards
      avec mon qui-mieux-mieux
      séchant sur le buvard
    avec ma propension
    à trouver les gens cons
    le ciel vide
    arrimés au prénom limpide
    par lequel tu me nommes
    pour me dire que je suis homme ?
    tien ?
    pour que je vienne comme un chien
    la queue dressée qui manifeste
    un voeu d'amoureuse caresse
    ou ce geste
    intime cet ordre : reste !

     

    tiniak - Ruades   ©2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK