Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mal-femmée

  • Pleins : les yeux

    A sygne, la Mal-Femmée

    Ta main de sable fond dans
    ma nuque affable de blanc
    cerclée de larmes criant
    les hauts faits d'âme
    d'antan

    Ta main de sable sans gant
    dessous la table coule en
    morne ressac sanglant

    Le grain amer
    de cette chair
    que je gourmande en lévitant
    est l'atmosphère
    que je vénère
    comme plus aucun Léviathan

    Le fondant de ta main de sable !
    Le mouvant de ta main de sable !
    dédaigne les dessous de table 
    aspire et absorbe le temps

    Ô muse au museau véritablement charmant
    demeure cet insaisissable et long tourment
    qu'à l'heur d'être à l'heure adorable où tu prends
    ma nuque dans ta main de sable
    je ressens, la paix se faisant 

    norbertiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Là, quand tu es là, tant

    vu c/° Mal-Femmée
    ("Fragments" de la note intitulée : Pistes Recyclables)

    "S’allonger, c’est le contraire de se coucher.
    L’analyse ça se fait aussi de bouts."

    Alors, il prit sa tête unique entre ses mains jumelles
    la fit tinter comme un grelot
    vieillot ; puis, sans effort
    héla un taxi qui le mena
    vers d'autres transports
    sur les quais du port
    désoeuvré

    "Le désir c’est le faible."

    Alors, il prit le sein
    le brandit
    le jeta à ses condisciples en disant :
    " Prenez, et qu'il vous étouffe!
    Ceci est le sort, l'ivraie pour nous"

    Là, quand se prenant les pieds dans le tableau
    comme à l'accoutumée
    les mains dans le dos
    le philosophe mit sa plastique
    au service de l'arrêt torride
    tu eus ce sourire assassin
    presque enfantin
    disant dans le ventre du vent amer
    " où est le père ?"

    Alors, je pris le tien
    entre mes mains
    le rendit
    aussi merveilleux qu'accessible

    il faut être d'eux, dit La Bible

    j'ai mieux :
    j'aime "yeux"
    ce mot lumineux comme un fossile
    sur une plage
    débile

    alors tu jailliras des eaux, troublée
    et je te reconnaîtrai
    et tu ne seras pas ma mère
    et je ne serai pas ton père
    au vrai ?
    tu m'as manqué

    "Une fois quittés, les hommes redeviennent des pères dignes de ce nom.
    Des pères qu’ils avaient cessé d’être pour moi"

    ping-pong
    Halleluiah!

    norbert tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK