à Marie-Noëlle Roederer
Son nom ? C'est un regard, large comme un sourire
des parfums cuisinés depuis quelque grimoire
- oublié ? négligé ? Non pas ! dans cette histoire
qui lui filait le train et prévenait du pire
D'elle, je l'ai compris : on est jeune à tout âge !
Il suffit de chanter, d'embrasser une fleur
de garder, bien au frais, quelque poème au cœur
et puis de s'indigner contre les avantages !
Chacun de ses enfants m'ont donné à connaître
la beauté de l'instant, la musique du jour
et la curiosité qu'il faut garder - toujours !
soucieux, mais bon vivant, cherchant ce que c'est d'être
Adieu, vains cardinaux ! Cette femme fut digne !
Qu'avions-nous z'en commun ? Laforgue, par exemple
"Tant les bois sont rouillés..."; je vais m'en faire un sample !
Je signe ce regain : MaNo, en quatre signes...
Et, tristement gouailleux
je ramasse en vos yeux
cette invite anarchiste
où Marie-No subsiste
et dit : « soyez heureux… »
tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK