Quelques lignées de vert encadrent le vieux port
mais leur sort saisonnier y grave des rousseurs
L'œil nu qui les connaît se fendrait bien d'un pleur
mais un souffle apaisé remonte vers le nord
De fragiles risées mouillent près des bateaux
leurs encres dégrisées par des reflets divers
L'enfant trop entouré y jette ses hivers
en n'ayant pas idée qu'il invente ces mots
Je fume les années que je ne vivrai pas
mais l'ombre est occupée à d’esthétiques plans
Peut-être émerveillé, je reste sur ce banc
fantasquement flatté de ta forme à mon bras
Oui, j'aime te garder - ces instants favoris !
une place de choix, contre toute raison...
Quoique tu sois ce soir, ailleurs - à la maison !
tu es là, près de moi et le soir nous sourit
tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK