Dans un cancan fou
deux bouquets de roses
Ça fait quelque chose
arrivé au bout
de la scène
achevant le vaste opéra de la semaine
Au décor fuient des pointillés
perspectives millimétrées
sur l'ample feuillet dramatique
de l'acte ultime et magnifique
chapitrant
comment tirer sa référence du Vivant
Côté jardin court à la ligne
un ballet rangé : pas de signes,
sottes carpes tourbillonnant
pis que derviches ottomans,
souriantes pattes de mouches
entrechats griffant de ta bouche
là, mon cou
de géant balayant l'ensemble d'un œil fou
Un cri s'écrit en lettres molles
tout au long de la farandole
Un pâté, piètre funambule
chute à point nommé sa virgule
près de l'édicule érigée
semble-t-il à tout autre effet
La pirouette tragicomique
allège la fin prophétique
du spectacle
où s'agrègent les destinées en dures macles
Pour le final
couvert de taches toutes neuves
sentimental
rassemblant ses rives de fleuve
glisse aux pans de papier buvard
le rideau de toile jacquard
entre la scène
et la prochaine orchestration de la semaine
À l’épigraphe, je l’assume
passez l’éponge et l’encre sur mon style, Ô plumes
Ô fortes !
Et plaise à nos esprits qu'un rêve en sorte
tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#143