Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • balconite

    m'dégoutte

    Vienne le soir
    et de la voir,
    la fleur sans tain à son balcon
    et de n’en plus savoir le nom
    ça me désole des histoires

    Epistolaire
    poignée de terre,
    essaime des séjours perdus
    les mots désormais inconnus
    par manque de vocabulaire

    Riants bonheurs
    liant les cœurs,
    vous courez toujours au-devant
    de vos offrandes au levant
    ivres de vous-mêmes, d’ardeurs…

    Oh, c’en est trop
    des braséros !
    Viens, mon chien, battons le pavé
    À d’autres, les chants d’Élisée
    À nous, Pléthore et Caniveau !

    tiniak - Ruades © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    ça coule

  • Merci à vous

    MàJ du 20 mai 2013

    C'est bonheur de constater que cet endroit, qui a fini par se résumer à la stricte publication d'écrits originaux et poétiques, est gratifié d'une fréquentation à la fois fidèle, conséquente et sensiblement plus importante au fil du temps.

    Vous êtes à ce jour 1 296 "visiteurs uniques" (selon les statistiques éditées par la plateforme HAUT & FORT), représentant jusqu'à 632 visites journalières !!

    Mes chaleureux remerciements vont bien sûr aux plus fidèles d'entre vous - pour qui j'ajoute un clin d'œil complice ; mais c'est à celles et ceux, tout aussi curieux quoique plus occasionnels visiteurs, (si vous saviez comme ça parle, les stats, en fait... brrrr !) que j'adresse encore ce vif et sincère

    poLète contentGrand Merci,
    tiniak

    tiniak le niak

     

     

     

     

     

    tiniak, les recueils de poLésie
    Licence Creative Commons

  • hivernales

    flocons-seats.jpg

    Donc, les frimas taraudent :
    "Cette âme est par trop féérique
    "et se pâme et minaude
    "aux frais de soleils emphatiques

    "sans plus d'égards pour ses coturnes
    "se paie des queues de météore
    "en rehausse tout son décor
    "de dramaturgiques nocturnes
    "pour satisfaire
    "d'hypothétiques suprématies corollaires"

    Hors cet Ici et Maintenant
    rien de probable, cependant
    que balance entre chaud effroi
    et brutalité d'être à soi
    collé au centre, mais pas mièvre
    ni fard à se rosir la lèvre
    que le sang
    qui charrie sans juger humeur et sentiment

    Mais d'insister encore
    Et de faire le compte :
    "À l'an, sachant quatre saisons
    "- pas comme la pizza ; chacune sa façon !
    "Ce monde...
    "une vue de l'esprit les conçoit à la suite
    "une autre objectera qu'au cercle, point de fuite
    "que la révolution, avec, en son milieu
    "une pondération de qui-mieux-mieux ;
    "choisirez votre cours...
    "aucune solution de voyage à rebours !
    "Alors, ces nostalgies..."

    Hiver est à la fête, il sucre sa campagne
    offre des promotions sur les béatitudes
    tire des afflictions son lot de servitudes
    partage les regards vers le fleuve ou le bagne
    (de piétiner après nos Petites Compagnes)
    et s'en fiche...
    Des pieux au fond des yeux, tous les chiens à la niche !

    Langue pendante,
    va l'aberrante
    stupéfaction des âmes charitables

    Désemparée
    de constater
    chaque année les affres impondérables

    Et les frimas de s'indigner
    que mon âme peu saisonnière
    n'ait cure de se conformer
    aux abattements séculaires :
    "Cette âme, dame ! peu lui chaut
    "que d'autres n'aient les pieds au chaud"
    Mais qui triche... ?
    avec de gros sabots et quelques rimes riches !
    Pas mon sang, ni mon œil, ma langue, ni ma main
    Peut-être à mon cerveau le bulbe rachidien
    et encore...
    Mon chien aime jouer avec tous ses ressorts

    Et mon âme ?
    Elle n'a pas tranché
    mad'moiselle ou Madame...

    Convenons, après tout : qu'importe la saison
    il n'est de contempler que des révolutions
    le carnage
    À chacun d'y trouver dommage ou avantage

     

    tiniak - Ruades © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Lien permanent Catégories : °ruades° 2 commentaires
  • Moyenne en treize ors

    (et des Pousse-Hier)

    Louise BOURGEOIS

    C'est pas tout d'être sans figure
    fantôme familier des intimes postures
    - à quoi pourrais-tu ressembler si je devais te peindre
      ou que je veuille étreindre
      ton feu désincarné ?
    Sache au moins être mieux-disant
    que bavards et bons sentiments
    à m'encombrer l'oreille
    à l'orée du sommeil
    et compter que je m'émerveille
    pour une resucée
    de leur triste cuvée
    signée Monts & Parvaux de Pitié

    Par quelle insigne investiture
    te prend-il de coller
    à ma lente aventure ?
    Du calme ! du calme, tout beau...
    C'est bien assez pour mon cerveau
    de femmes, d'enfants - ces héraults
    clamant tout, haut et fort
    de mes inimitiés,
    tandis que j'emploie mon entier
    à tendre le décor
    des ceci, des cela
    nettoyés les et caetera
    pour y trouver à peine
    de quoi redorer la semaine

    L'immeuble est droit sous la toiture
    dedans, la société
      le doigt sur la couture ;
    devant passeront les cabots
      avec leurs colliers de grelots
    braillant des litanies
    aux sournoises hypocrisies bourgeoises,
    gardant sous le couvert de l'heure en leurre ardoise
    le blanc maintien de la tablée
    où siège des promises nées
    le franc port de leurs hautes destinées...
    Louise BOURGEOIS, 1947.si haut et fort portées
    qu'aucun aboi n'en peut jamais troubler
    l'hermétique secret

    Fantôme, alors
    je te vêts comme un gant...
    Flou Carnivore et Piètre en Bâtiment
    allons dehors
    aux chiens prêter main forte
    tirer des bords
    en très sonore et fraternelle escorte

    Nos voix se mêlant au concert
    des arrogants six Pieds Sous Taire
    moyennons, toutefois
    de tendre sur les toits
    notre toile aux treize ors

    prenant à notre compte, celui des météores

     

    tiniak - Ruades © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Illustration : Louise BOURGEOIS, Femme-maison, 1946-1947.