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philosophale

  • Un coq aux vains doux

    la mort de socrate

    J'ai frappé... quoi, trop fort ?
    À juger du désastre à mes pieds répandu
    vous ne m'attendiez pas (vous ne m'attendiez plus ?)
    Qu'importe le décor

    Qu'importe
    la porte...

    Le vrai selon mon sens
    une ferme sentence ?

    Mon cœur à ciel ouvert
    c'est un jeu en enfer
    pour Toi;
    aussi moi, d'activer, soufflant de tous mes cors
    notre Coquin de Sort

    Eh, frangin ! Oh, frangine !
    ici à Notre Histoire
    comme il peut s'y entendre des espoirs
    l'absurde
    (comme aller guerroyer avec le peuple kurde)
    L'un et l'autre
    sur quel terrain se vautre
    ma liberté d'apôtre ?
    Le vôtre, tiens !
    Sachez le Bien
    pour ne pas en souffrir qu'à vos petits matins

    Dents de lait, bibelots, tout s'honore
    Et puis survient la mutation des corps
    des visages
    sans s'acquitter jamais de nos gentils lits-cages
    où nous avons toussé pour dire "je suis sage"
    "aime-moi, le veux-tu ?", "encore", "davantage"
    "alors, ça vient ?"
    "ah, laisse-moi tranquille plutôt, tiens"
    "tu dors ?"

    Dans de l'eau, bides laids, toux s'ignore et là, bulle...
    Crachons au bassinet sans perdre le recul
    du mors
    (qui nous retient cabrés sur nos Coquin de Sort) :
    un à un, crépuscules
    tragiques opuscules
    déliquescents efforts
    et le petit dernier qui mange le pécule

    Dehors !
    La porte est grand ouverte
    Je vais pousser ailleurs d'autres chansons à perte

    À perte ? Pas toujours...
    Suffise un coquelet, Criton, à nos amours ! 

    lit-cage

    tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Ni ni

    « ...mais il faut cultiver notre jardin. »
    Dieu, d'accord... mais d'un œil
    et pas dans mon cercueil
    je n'en désire aucun
      Nu, sous l'amas de feuilles,
      c'est bien

    D'un œil, oui... mais qui passe
      rougi de guerre lasse
    avant de pointer l'autre
    et son brillant cortège d'apôtres

    Qui passe sans rien dire
    Non ! sans rien commenter
    des ceci et cela qui firent la journée
     - du Sinn ?
       Pas sûr...
    Certains n'auront jamais goûté Sa confiture

    Tant qu'on y est, pas de Maitre
      Merci, non, ça suffit
    J'ai pour l'évanescence
    idée d'une magie plus pure
    Oh, pas de quoi aller chanter
    les deux pieds dans l'ordure
      Juste, la flamme est vive
    et dégage au souris la canine incisive

    Maître, non, pas d'accord...
    Injonctions carnassières
    Théâtre d'Ombre et Sorts
    Mépris, hargne foncière
    Trop connu, le décor !
      Mais, à l'encontre
      allé à ta rencontre
      me mettre à m'Être encore

    Pas d'accord sans civilité
    de partage sans amitié
    de respect sans hommage
    ni aucun avantage
    Voyer le boulot à fournir !
    Debout, Voltaire ! il faut mourir
      élevant haut la main
      relire :
    « ...mais il faut cultiver notre jardin. »


    tiniak - Ruades © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Lis des phares

    Le phare Promeneur.jpg

     

    Rien n'est pas
    Tout est
    Je sais où tu es

    Elle viendra
    son heure
    Je nierai que
    tu meures

    et partirai
    à pied
    partout le démontrer

     

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK