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homophobie

  • Abeille & Fleur

    Encore un train, connu, certain... et puis, du coin de l'oeil une accroche : deux passagères, visiblement très proches ; et puis les noms d'Abeille & Fleur qui me reviennent en résonance... alors, correspondances... allers /retours...



    ABEILLE & FLEUR

    Bientôt, bientôt petite fleur
    peine d'être en peine de coeur
    je changerai ta mine affreuse
    pour une adorable berceuse
    que tu viendras me réclamer
    à l'heure de la nuit tombée
    avec tes yeux remplis déjà
    de somnolence dans mes bras

    Mais oui, mais oui, mon miel orange
    c'en est fini du rêve étrange
    et ma présence à ton réveil
    abeille.gifcaresse tes ailes d'abeille
    n'attendant plus que tu bourdonnes
    pour que le monde entier résonne
    entre tes mains remplies déjà
    de notre ardeur et son éclat

    Au chant qui passe
    malgré la peur
    et la menace

    calme et douceur
    et de tout heur
    en face à face

    Abeille et Fleur
    s'aiment, s'embrassent
    s'aiment, s'embrassent
    Abeille et Fleur

     

    fleur1.gif

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    à mettre en regard avec le blog d'Abeille & Fleur

  • choucroute garnie

    hop!

    Site d'incitation à la scribouille, Les Impromptus Littéraires avaient tout récemment proposé pour thème d'écriture "Je pédale dans la choucroute" (mot clé : la voisine). Je n'ai pas résisté à l'envie de soumettre ma contribution à ce réseau d'auteurs et de lecteurs qui m'ont paru bien sympathiques...

    Merci à Sandrine (qui se reconnaîtra).

    CHOUCROUTE GARNIE - impromptu littéraire de tiniak.

    " Cest ça, casse-toi! pauv' pédale, va! " Elle beuglait encore, la voisine, que je filais déjà sur la place du marché, courbé sur le vélo opportunément "emprunté" à son couillon de gamin. S'il le reverrait jamais, ça! rien n'était moins sûr à l'instant. Son vélo, j'en avais trop besoin. Toute la bande serait réunie sur la berge, ce soir, dans notre coin à nous, où c'est qu'on fait les fous pour épater la galerie en se lançant des défis. Deux mois qu'on n'avait pas retrouvé une telle occasion d'être à nouveau tous ensemble, les gars, les filles et la douceur inespérée d'une soirée qu'un bref orage avait fini par rafraîchir. Deux mois! Et justement ce jour-là, ma daronne qui me chope avec mes magazines dans le garage. La poisse, quoi! Et la honte de devoir écoper d'une ferme interdiction de mettre le nez dehors avant le lendemain. A dix-neuf ans, merde!

    Je t'en fous, oui!

     

    pédale toi-même!Je pédale comme un dératé vers le fleuve.

    Les genoux sous le menton, le pouce ripant sur la sonnette, j'arrive en fanfare parmi les potos qui brandissent des bouteilles de blanc au-dessus d'un feu rougeoyant. Mon dérapage jette des gravillons sur les filles et Jérôme qui font la tambouille dans un coin déjà bien aménagé. Je leur arrache des "iih" et des "ooh" de protestation amusée. Oublié, mon retard! Eludées les questions, je suis dedans, à fond.

    Charline a mené sa guitare, Julien sa clarinette, Richard va percuter des cuillers à soupe et je ne sors jamais sans mon harmonica. L'orchestre est au complet : fiesta! Les cuistots cuistaudent, les minettes minaudent, et d'une voix chaude ou erraillée, je leur balance la purée. Tout y passe. Tous les airs qu'on aime, les doux, les vivaces, les drôles, les dégueulasses et les "morceaux choisis" de nos été passés dont les échos sur le fleuve nous entendent grandir, un peu plus chaque année.

    Au menu : terrines, choucroute, vin blanc et bières à volonté.

    slurp!Quelques saucisses se sont bien promenées dans de coquines braguettes, des moustaches odorantes ont poussé ça et là au nez de quelques demoiselles et des bouts de petit salé empalés sur une brindille ont permis d'évoquer pêle-mêle Gengis Khân, Jeanne D'Arc et Dracula. Mais nous avons bu tout notre saoûl et mangé notre content, avec un appétit décuplé par l'entrain et l'envie de tenir jusqu'au petit matin.

    Allées-venues de l'ombre à la lumière, bécots sous les fougères, rires fous qui s'apaisent dans la fumée blanche et l'esprit affranchi des messes du dimanche, la nuit passa. Au matin naissant, il y avait encore de quoi faire deux ou trois perruques avec les restes de choucroute... le coeur n'y était plus, simplement.

    "- Merde, le vélo! m'exclamai-je en lâchant subitement la main de Julien.
      - T'en fous, reste avec nous, supplia-t-il mollement.
      - Nan, attends! C'est que je la connais la voisine. Debout aux aurores, si elle voit pas le vélo, elle va tomber sur ma mère de retour de la messe. Histoire de lui foutre bien la honte à gueuler son nom devant tout le quartier. "

    Sans plus attendre, j'attrape le guidon de l'engin et, voulant dédramatiser ma précipitation aux yeux de ceux qui veillaient encore, j'entame, pour l'enjamber un mouvement de rotation acrobatique... qui me vaut une belle gamelle !

    Quand je me relève, les autres sont morts de rire. Bidonnés comme des arsouilles, les salauds!
    " - Oui bon, quoi ? "
    A l'instant même où je compte m'en sortir d'une fanfaronnade, je mesure l'ampleur du désastre.
    " Oh, putain! Oh, putain, les gars! Oh, putain! Je pédale dans la choucroute, dis. "

     

    splitch

    tk#299 - tiki#1
    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions Twalesk 

    Le site des "Impromptus Littéraires" propose à qui veut bien s'en saisir des thèmes motivant l'écriture de textes originaux. Renouvelés de façon quasi hebdomadaire, les thèmes proposés donnent lieu à de nombreuses productions souvent intéressantes, parfois surprenantes, toujours révélatrices de talents. QUE DU BONHEUR pour qui aime le mot dit...

    J'y ai déjà jeté l'encre... On s'y croise ?

  • mayo manifesto

    mayo

    l'homo

    file un mauvais coton

     

    depuis

    qu'il dit

    préférer les garçons

     

    il est

    c'est vrai

    harcelé de questions

    à la con

     

    mayo

    l'homo

    gène son entourage

     

    son choix

    parfois

    choque le voisinage

     

    qui tend

    souvent

    à friser le lynchage

    sans ambage

     

    mayo

    l'homo

    graffe 'E.T.' sur son bras

     

    car trop

    c'est trop

    de supporter tout ça

     

    suffit!

    c'est dit!

    il n'en démordra pas

    à dieu vat !

     

    mayo

    l'homo

    phone à tous ses amis :

     

    " je n'ai rien d'une folle

      faîtes que je m'envole! "

    tiniak le niak(oué!)