La pensée vagabonde au départ imminent
Le cœur fait ran tan plan
L'âme aère sa chambre
Le corps est en alerte avant que tout s'ébranle
et son for intérieur hait le monde inconscient
Le temps du mouvement déchire une enveloppe
L'absence contenue déploie son jeu de cartes
La distance à couvrir essuie un peu ses plâtres
au paillasson des champs que les corbeaux écopent
La lumière a plié sa nappe aux quatre points
L'orange prend le sien
Les villes s'enguirlandent
La vitesse en absorbe et l'offre et la demande
Jusqu'à son dernier quart, elle file son train
Cela dit, j'entre en gare
mains jointes, les yeux pleins
Je m'écris : "...phare !"
Tout me revient
tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK