(Quand je ne te verrai plus)
Au rire singulier que tu lances dans l'air
où, charnelle, roucoule une joie impromptue
prodige de bienfaits pourtant involontaire
à cet éclat subit, je t'aurai reconnue
À ce parfum léger que ta nuque dispense
et que ta chevelure embarque dans ses flots
mêlant, par alchimie, l'odeur et la fragrance
je saurai que je viens à présent dans ton dos
À l'indolent séjour où ma paume repose
éprouvant la chaleur d'un délicat velours
que me seront lointains les brûlots et les causes
et qu'il me sera doux d'espérer ton amour
Au violent appétit m'envahissant le corps
pour goûter au plaisir de faire un beau carnage
et porter cette ivresse à son ultime bord
alors, j'aurai livré à ton sort tous mes âges
Je l'aurai accepté, comme le veut l'adage
pour t'aimer davantage : être aveugle à jamais
tiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK