Tous les soirs, c'était
la même farce, allez!
 sur mon pré carré
 le trottoir d'en face
 'suffit que je siffle
 voilà qu'un sous-fifre
 entendrait chanter
 les trompettes de la renommée
Selon l'expression
 consacrée, dit-on
 je le fais monter
 dans mon "nid douillet"
 avant qu'il soit nu
 réclame mon dû
 et toujours sifflant
 vérifie l'intrument, avant
Y en a de pressés
 y en a qui pianotent
 y en a qui voudraient
 garder ma culotte
 et ces vieux garçons
 lents au démarrage
 comme un hélicon
 dont il faut réchauffer l'alliage
La farce ? j'y viens
vous vous doutez bien
 que, pour l'hallali
 (à cor et à cri ?)
 mes tambours battant
 chapelets d'ahan
 mes airs de tango
 pour sûr que c'était du pipeau!
Tous les soirs,
c'était la même farce
 et si les clients
 étaient bien à plaindre
 c'était toujours moi
 la dinde.
© 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
supplément aux Impromptus Littéraires
 dont la consigne hebdomadaire
(pour leur retour en fanfare)
 consistait en cette phrase d'intro:
 "Tous les soirs c'était la même farce"
 + l'insert d'instruments à vent.
tiki #7b
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et en supplément aux illustrations :
 cette peinture de Rhona
 



