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  • Estivale (1)

    V enise, Venise, Venise!
    Venise7.jpgI rons-nous à Venise

    R egader les gondoles

    G lisser sur l'eau

    I rons-nous à Venise

    N écropoles ou églises

    I dylliques canaux

    E t vent sous les chemises ?

    © 1983-2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • pollyniakrie

    timides.jpg
    prolongeant les vers initiés
    (impromptus pour le thème de "la rondeur des jours")
    par Polly, coquin, tiniak s'imisce...

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    rondeur d'une colline

    ton sein dessous ma main

    la courbe d'un chemin

    se comprime

    j'y viens

     le vallon à contourner

    sur ton Mont de Piété

    j'y vais droit, parcourant

    le virage estompé dans la ligne qui s'incurve

    concave

    convexe

     les élans de ton sexe

    la rondeur des jours pareils

    nous assurent des plaisirs

    la rondeur lovée en nous qui veille

    berce, berce, sommeil

    la rondeur d'hier épuisée

    celle d'aujourd'hui à puiser

    des deux mains incurvées

    celle de demain à espérer

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

      wotitiz.jpg

    Du coup (les humains), poLème à 4 mains!
    tsi hi

  • dédicace impromptue

     inventory1.jpg

    - La Rumeur des Réverbères -

    Sur le trottoir, des Impromptus :

    (ceci dit entre parenthèses)

    un allumeur de réverbères

    se met à l’aise

    cale une chaise sous son cul

    en sifflotant

    un air que La Grosse Lulu

    connaît d’antan

    Dans le ciel bêlent des nuages

    inquiétant les enfants trop sages

    au bras de leur triste maman

    « Bonjour, bonsoir et pi c’est marre.

    Ah, non mais voyez la pimbêche !

    C’est ça ! Pour  changer de trottoir

    suivez la flèche ! »

    d’autres clameurs, d’autres regards

    esprits revêches

    approuvent d’un ton goguenard

    l’homme à la mèche

    ◊◊◊

    Sur le trottoir des Impromptus

    (et que ceci reste entre nous)

    raccommodant une résille

    sur ses genoux

    Tisseuse a reçu d’une fille

    de l’Iowa

    commande pour une mantille

    en sale état

    Par la fenêtre d’un taxi

    la radio crache des nouvelles

    rescapées de lointain pays

    bientôt jetées à la poubelle

    « Pour sûr, ils vont l’assassiner

    en moins de deux, son président.

    À quatre contre un, c’est joué ;

    d’ici un an. »

    Cacoune à l’autre bout du fil

    est bien d’accord

    mais regrette qu’on annihile

    autant d’efforts

    un petit noir droit dans ses bottes

    et bien serré dans sa culotte

    merci, sans sucre, merci non

    et sans crème non plus, garçon

    ◊◊◊

    Sur le trottoir, des Impromptus

    (ceci dit sans penser à mal)

    un chassé-croisé d’incongrus

    sans piédestal

    s’affaire autour de l’écritoire

    au ban public

    chacun y va de son histoire

    dithyrambique

    Aux muses l’espoir naturel

    de rempailler des hirondelles

    pour des printemps hypothétiques

    à tire-d’aile

    Voici l’Arpenteur des Etoiles

    apprivoisant d’un haïku

    la rythmique subliminale

    de bout en bout

    Le jabot de Gino s’étiole

    sous un manteau

    qui siérait à Lewis Carroll

    ou Edgar Poe

    La bibliothèque-ambulance

    ordonne un lâcher d’infirmières

    Ah ! l’heur des grandes influences

    contées en maîtres littéraires

    ◊◊◊

    Sur le trottoir des Impromptus

    (gardez ceci chose secrète)

    quand vient la mi-nuit du dimanche

    c’est Jour de Fête ;

    venus relever leur consigne

    hebdomadaire

    l’un s’esclaffe où l’autre se signe

    tous deux espèrent

    La mémé sur son trente-et-un

    aux pavillons des réjouissances

    se fait bananer par son chien ;

    Poppi fait de la résilience

    Pour pédaler dans la choucroute

    ah, ça y va les scribouillures !

    et ça pose des clefs de voûte

    sur l’Écriture

    la fièvre gagne les claviers

    tous ces courriels

    tinteront mieux que les deniers

    dans l’escarcelle

    ◊◊◊

    Sur les trottoirs, les Impromptus

    (et je dis ceci sans façon)

    paradent ni vus ni connus

    mais sont légions ;

    autant de plume que de mine

    dans la cohorte

    c’est que l’esprit qui les anime

    ouvre les portes

     

     lampadaire3.jpg

     

     

     

     

     

    un cent de vers
    pour les Impromptus Littéraires

     

     tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK