À baigner dans mon jus de pleurs inachevés
verse ma crudité aux largesses de l'onde
La paume d'Archimède allège ma faconde
Un long chant navajo m'attrape par le nez
Oui, je voudrais pleurer comme les joies du ciel
savent couler du miel au cœur de nos vallées
muant en fêtes fauves nos aridités
et rendant aux anciens leurs larmes les plus belles
Bois mort dont le bas seing oublié des vivants
a tété du Serpent le nom qui chante encore
avec la mélodie des pluies de météores
se rappelle en mon chœur aux vraies larmes, le sang
Un bal de martinets m'arrache au Rêve-Dit
Le vent a retenu son souffle dans les arbres
De plus sombres nuées entament leur palabre
avec la gravité des âmes assagies
C'est l'orage annoncé crevant son outre pleine
à l'encontre, ma peine élève trait pour trait
ses ombres vers l'éclair, sa pâleur sous le jais
et mon chant ravagé dans la sublime antienne
Oui, je sors, mon amour... Ici, oui... par ce temps
Il pleut, précisément... L'heure est vraiment divine
Rejoins-moi, si tu veux, nager dans la piscine
d'une même poitrine hurler aux éléments
notre joie
d'offrir à l'avenant nos langoureux abois
tiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#189