Du septentrion
à ta bouche australe, offerte
un rêve sans fond
une porte grande ouverte
J'y plonge sans bruit
sans craindre que ne m'en sorte
Mon songe à la nuit
vogue sur ta vague forte
Au-delà d'un jour
solaire ou de Bételgeuse
je vais à l'amour
sur des larmes capricieuses
Abriter mon corps
et ses prétentions célestes
des vains météores
et de leurs nuées funestes
Je brûle sans air
plus se réduit mon approche
comme en l'atmosphère
s'effrite la faible roche
Tu n'auras de moi
infiniment minuscule
qu'un acte de foi
logé dans ma particule
tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
[9-7-2012]