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ambulance

Quel cirque !(le spectacle seul est Gratuit)

 

 

Un train
Des files
Deux pensées
 nues cueillies sur le fil
 de l'intime procès
 par où je sors la jouer fine
 pour l'heur, pour l'odeur et la gloire
 des arts du cirque aux Petites Z'histoires

Ah, peste ! Piste aux réverbères
tes coudées franchies ventre à terre
c'est l’épique Ruée vers Lors
Et le Cheval de Troie de nos Laissés Pour Morts

Ah, continuelles enfilades
d'anonymes fenêtres sades...
Je chante et ne dérange pas
Cuisse Lourde ni Ventre Plat
qui sommeillent profond derrière
le quotidien abri de vos closes paupières

Au nouveau venu sur la piste
(un funambule unijambiste)
je joins aux applaudissements
d'irrépressibles aboiements
- Oh, de fenêtre, qu'une !
  et je cesse sitôt ma hurle sous la lune...
Il a chu; le saut, c'est fatal!
Goûterez-vous de ce programme théâtral
le calme, l'ordre et la beauté ?
Pour chaque œil, une volupté !
Au prix de chacune un penny
dites ! ...'pas chers payés le luxe et l'harmonie

Mais voici qu'une colombe 'in'
s'est empêtrée dans la glycine
Aux piégeuses verroteries
de ses plantureux abatis
elle a brûlé ses ailes
et tous les vassaux après elle
- elle que le Nombre destine
  à tant de ruineuses combines !
Sous le chapiteau, Cavalière
sonne ton thème, fort et clair
"Une Autre à Mordre la Poussière"
Dépouille exit côté jardin
emportée par deux Arlequin
Bravi ! Brava ! mais pas de bis
à quoi mesurer la valeur du sacrifice

(Bon... de fenêtre toujours pas
 celle qui m'ouvrirait tes bras...
 Poursuivons l'Allons Donc
 au spectacle ambulant des Z'histoires Quelconques)

La pluie orange et dore un peu
son rang de Cyclopes vitreux
Sous leurs gouttes de miel
je vais mon train de chien après la ribambelle

Plic ! Ploc ! et pafs, allons ! allons !
 réclamer des compromissions
 le débours
 pour solder de tout conte nos amours

Ah, fraternelles compagnies !
Désespérais de voir ici
vos familières trognes
et vos calembredaines de gigognes

Oui, l'un dans l'autre, les Mots Dits
m'affranchissent du Tout Est Cri
Gardons-nous de trop longs palabres
Arguons de piques pis que sabres
 tranchant
 des navrants bavardages le concupiscent
Et de l'art, donc
agrémentons nos soupes maigres z'et croûtons

Cabrioles grandiloquentes
nos surprises soliloquées
croisant le fer sous la charpente
de nos dogmes désenchantés
trait pour trait tireront les arcs
boutant le verbiage hors les murs
de la carène de nos barques
où prendre part à l'aventure
très fantasmallégorrhéique
de nos improbables vérités artistiques

Le spectacle seul est Gratuit
 qui aura mangé l'usufruit
 de feu notre peu de fortuit

Aussi, Madame
gratifiez-nous plutôt de quelque honnête flamme
avant de monter à nouveau
dans le train de vos Grands Chevaux
dont vous redescendrez, sans Faute
- songeant au prochain plat de côte ?
à votre quotidien;
tandis qu'à leurs Tonneaux de Chiens
irons nicher, la queue battante
- au cirque !
nos prochaines farces latentes
(eh : Clique...)

et clic

'My train of thoughts is leaving'

tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK


 

Commentaires

  • Na!

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