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Triche, ris !

Louise Marquise

C'est quand tu triches que tu m'es chair
  ma chère
Comme tu sais, fais l'ange
et gratte-moi le rêve ou ça démange
Juste là
dans ce vaste théâtre à son Dernier Repas
à cet endroit qui nous prépare, sans repère
à regarder l'envers
des corps
en lutte avec l'intuition de leur mort

Oh, Chair Petite ! encore un tour
de passe-passe avec le jour
sa nuit
l'un l'autre ombre et lumière à ton appui
s'administrant des politesses rigoureuses
contraste velouté, courbe libidineuse
arête
au gré d'un œil aigu qui n'en fut qu'à sa fête
à saisir le moment
de rameuter l'entier au fragmentaire instant

Ô Chair Ange...
Flagorne-moi l'orgueil de facéties étranges
Fais l'idiote !
Lolite-moi des murs en petite culotte
  que Pierre en reverdisse
  que fasse le Jules, oh !
et que paupière glisse, allègre étau
Ta robe de mariée ophélise des lacs
accuse des fourrés libres le vrac
et va danser plus loin

L'ordre entre parenthèses
compte sur ses "dit ? doit !"
un tas de maudits demeurés sans voix
devant ta bouche fraise
  Chaperon Rouge sens
  comme s'apaise le monde en suspens
Ta façon d'en délire
- pour la recomposer,
la Règle chaotique, c'est l'Idée
aussi la ritournelle

Où la couleur est guise
fredonnes-tu, Marquise
le bonheur que c'est de maîtriser l'or ?

Quand la vie hait la mort
et que tout s'électrise
l'artificiel a goût de friandise

La matière et le corps
à l'instant fraternisent
et signent l'accord en ton nom : Louise

 

tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Inspiré d'une photographie de Louise Markise

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