à l'ami Vegas-sur-sarthe,
Écrite blanc sur noir - dessous, un fleuve rouge…
la vie qui me promène en laisse chaque soir
décrite noir sur blanc à l'heure où rien ne bouge
de ma sempiternelle et fraternelle histoire
pour le sombre tapi qui réclame « lumière ! »
Vous allez demander « quel est ton nom de chair ? »
« Parle-moi fort et clair, je saurai t'écouter »
Et moi de triturer la marge d'un feuillet
vous donne du Poucet, du Chien et du Cythère
caressant le tapis où se croisent nos jambes
Passe un ange-éléphant jouant viole de Gambe
et nous voici au seuil de savoir oublier
quel enfer est l'endroit où, aboutir ensemble
résulte plus souvent du hasard que du souhait
- le parti du tapir (en rire !) pour seul remède ?
« Mais... ! ne veux point mourir... Que votre bouche est laide ! »
hurlez-vous peu ou prou comme un soupir aimant
Et moi de reverser du rouge sur le blanc
applaudis répétant « que votre boucher l’aide »
en tirant sur le tas pire encore leçon :
Voyez comme la garce affole le garçon
Elle à poser question, lui à sauver la farce
Il s’en fallut de peu que nous n’en éludions la grâce
- et le cordon !
tiniak - Ruades © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
Très grand honneur que tu me fais ici, le Niak !
La farce est sauve et j'ai finalement autant aimé l'enfer que l'endroit, comme d'hab...