Elle aurait voulu se marier, peut-être avec le vent
peut-être avec le temps
dans une belle robe
dans laquelle elle aurait été comme une friandise
qui froufroute, qui frise
au bord d'un lac aimant
sur lequel elle aurait marché vers son rêve, toujours
que fraîcheur et velours
lui caressent l'entrain
qu'elle aurait voulu destiner au désordre absolu
qui l'eût épousée nue
sous les plis de sa robe
de marquise
offrant sa main à qui l’aura conquise
en ayant deviné qu’elle se nommait Louise
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Inspiré d'une photographie de Louise Markise
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