Les yeux rivés
sur la porte close
sans faire autre chose
que respirer
les doigts dans la cuisse plantés
les ongles faits au verni rose
Du bout des pieds
en robe de deuil
imprime au fauteuil
un balancier
qui fait grincer le vieux parquet
depuis sa place jusqu'au seuil
Chignon serré
sur la nuque grise
la vue s'électrise
- on a frappé !
" Entrez donc, qui que vous soyez "
fait la gorge où la voix se brise
Le sort est joué
qui en sait la cause
n'empêche la chose
d'exécuter
son acte sombre et carnassier
d'intime et violente psychose
tiniak - mes chanSonges
© 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#81