Quand tout ce bleu ras en aura
finit de rosir son arête
j'imagine ma silhouette
tête et tronc sans jambes ni bras
L'air ayant dû céder son trône
une brume solaire étale
sa brillance tant bien que mal
dans un totalitaire jaune
J'ai le regret de la forêt armoricaine
Et la vision d'une machination m'entraîne
dans son vertige
Comment supportes-tu mon cœur ce qu'on t'inflige ?
Mer ou désert, sous le ciel creux
c’est de la solitude, au mieux
et le voyage
n’en peut plus de traîner sous lui son vieux bagage
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration : Iris PITTACO, photographe.
Commentaires
Ben alors didon didon... vlà ôt'choz !