Ah, l'or alors !
mon doux sommeil
au tien dissemblable, est pareil
à la petite mort vermeil
qui m'appesantit le corps
plus sûrement que le soleil
dehors, vivace
écrasant l'ombre sur la place
Alors, à l'or
j'invente un signe
à vue, la connivence digne
de ce nom dont on fait grand cas
pour mieux brandir à bout de bras
l'histoire entière
faite éphémère
et brûlante comme ce tas
de bois de chauffe
qui me charpente pas à pas
quand je vais au-devant de toi
mon somme,
avec en bouche un goût de pomme
Pomme d'or et pommade orange
mais alors à l'orée du songe
qui me démange ?
qui me ronge ?
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
ben... l'aurore ?
C'est lui qui te mord ! Dors !