Car après nous le monde
sera le monde encore
une vague déjà
fait mine de mourir
et reflue dans le bras
de l'autre qu'elle inspire
lent mouvement de l'onde
narguant les météores
Et quoi,
se torturer la goutte ?
le grain de sable doute
et viendra la marée ;
assure-moi l'écoute
et j'irai te border
du foc au perroquet,
que viennent la nuité
ou l'aube sous la voûte béée
Alors nous ferons voile
des voiles se faisant
masqueront des étoiles
au prochain firmament
pour nous donner courage
quand il sera grand temps
de rendre nos hommages
au rivage fuyant
Et quoi d'autre, le vent ?
Ah oui, le vent du barje
le vent de folie pure
le vent des idées larges
le vent de l'aventure
le vent qui fait la vague
et la vague qui singe
du monde des nuées le linge
Qu'une autre vague dure
tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
C'est tres beau.
oui c'est très beau pour les petits coquillages que nous sommes
peut-être prochainement rejetés sur la berge, mais entre-temps ayant vécu nom d'un petit bonhomme !
chaque fois que je viens te lire, je suis sidéré par la fluidité, l'élégance et la finesse de tes vers.
Du coup ça m'énerve, mais je reviens quand même.
Extraordinnaire maître Niak' :o)))
allons, bel arpenteur des ciels étoilés !
toi comme moi sommes ainsi faits que nous préférerons toujours être agacés par de bons et beaux mots, plutôt que de se fader encore et encore le verbiage falot des faiseurs de "disances".
que la fluidité efface la peine que je me donne, c'est bien le moins que je doive au plaisir du lecteur, qu'il soit attentif ou très occasionnel... pas question que je le déçoive, tel quel !