I
tiens-le bien droit que je regarde, voir...
je regarde, hein... mais je ne vois rien
ça doit être ça l'enfer, tiens.
II
Je te préfèrais, onde lisse
à peine troublée par le vent,
que vitrine où soudain s'immisce
l'ombre furtive d'un passant.
Comme j'aimais le précipice
où tu m'accueillais chaque fois.
Ah, le doux temps des interstices
dans mon calendrier de roi !
Vois maintenant, comme je glisse
confondu par ton oeil sévère ;
il fallait que cela finisse
voici mon âme, Lucifer.
III
" - Diable! Diable!
Que ce reflet est donc flatteur.
Il me fait la taille admirable
et le teint de fort belle humeur."
Ainsi, devant ses connetables
qui n'osaient pas le contredire
finit, cul nu, son tour de table
le souverain d'un vieil empire.
IV
Qui des deux voit l'un et l'autre que voit-il ?
V
miroir, miroir, quitte ce territoire !
rimoir, mon beau rimoir
revient à l'écritoire
que de la Chambre Noire
jaillissent, pages blanches
ces reflets de pensée délurée qui m'épanche
VI
réflections
si le ferry coule, lucifer n'est pas loin
regarde bien...
Commentaires
voilà un développement satanique fort admirable pour la phrase d'introduction et le jeu de mot dont tu as gratifié les Impromptus :o)
Il y a un diplôme pour ça ?
Ah bah non ça ne s'apprend pas...
Petite je vais rester et en admiration devant toi !
@MissTiss : pour vous être agréaâÂable, médéééme...
@ Cacoune : " Lève-toi, Cacoune! Va, Cacoune! Marche dans la Vallée des Mots Comptent Triple, pioche, mioche, et reviens-t-en chaAargée de Sa Lumièrhh
on leur dit bien, pourtant de pas ouvrir les hublots ... on leur dit ... zenfon ka leur tête ... 'tain
tais-toi, j'compte les damnés ... alors ...800 milliards 957 millions 456 milles 231
une poésie diablement bonne et subtile, en tout cas :o))
Lucifer / ferry coule
pfffgnouahh haha
(m'en remets pas d'çui-là!)