La petite était nue et vu son pédigrée
en un instant je sus faire l'économie
des "pardon, s'il-vous-plaît", des "comment, vous aussi ?".
J'empoignai donc son cul et y logeais mon vit.
" Pas si fort, gémit-elle, un moment, mon garçon!
Vois, j'ai le tétin frais, le clito furibond.
Si j'ai la croupe agile et ci-devant offerte
n'en suis pas moins sensible à des mains plus expertes."
" Mais qu'à cela ne tienne, exultai-je en un râle
où se lisaient sans peine et la fougue et l'entrain."
Une main dans sa vulve et l'autre sur son sein,
je me la besognai tout en lustrant mon pal.
" Ah! Voilà qui est mieux, semblait en plein délice
me signifier en creux le tressaut de sa cuisse."
Là, je la retournai de sorte que mes bras
animent le piston de son corps en émoi.
Allant, venant ainsi, il s'en fallut de peu
que je n'éjaculasse prématurément.
C'est alors que la belle, fort judicieusement
stoppa net et plongea dans les miens ses beaux yeux.
Basculant sur le sol, nous roulons, nous tanguons.
" Je vais devenir folle, ah! Lèche-moi le con!"
La prière était vive et j'y répondis ça
mêlant ma salive à ce qu'elle déchargea.
L'instant d'après, voici qu'elle abouchait ma bite
cependant que je lui léchai toujours plus vite
le jus qui mollissait ses lèvres exaltées
en un gouffre où le rêve et la mort s'embrassaient.
Quatre fois le coït nous surprit en plein vol
et pour l'entretenir nous sûmes jouer des mains,
jusqu'à ce qu'à plus soif et au petit matin,
l'harmonie de nos corps s'accordât un bémol.
Un moment, l'oeil ouvert, j'observais sa poitrine,
douce rondeur de chair piquée de quelques grains ;
l'arc tendre à l'épaule sous le cheveu châtain
et la face paisible ourlée de lèvres fines.
Vint l'heure douloureuse où il faut partager
qui du pain, du croissant, du thé ou du café...
La morale est-elle sauve si je l'avoue :
quelques quinze ans plus tard, dans ce plumard, c'est nous ?
tiniak (norbert tiniak)
© 2007 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK