Ta peau ruisselle
 ville engourdie
 mon pouls martèle
 cet ennui
que tes ruelles
 veinées d'orange
 relient entre elles
 et mangent
Vois, je me verse
 un tralala
 dont je me berce
 pas à pas
Quartes et tierces
 - tout ce barnum !
 Qui me traverse
 m'assomme
Si nulle oreille
 ne m'est acquise
 quand les sommeils
 se suffisent
je m'émerveille
 de vivre encore
 seul et pareil
 alors
au chien qui hurle à la mort
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
 illustration : d'après Nicola SCOTTI, Le Hurle - 2008.
