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Tandis que tourne ma vielle la vie elle ne m'attend pas puis tendre sébile et crécelle à celle qui soldera tout mon compte quoi qu'en disent, que m'en raconte elle est là j'en suis las de me lacer, Poucet, les ailes au cœur la même ritournelle : Allez, va !
l'orange est là partout tombant sur la chaussée sur mon pas mécanique et leste sur mon souffle brûlant, sur mon chant ravagé - qui perturbe la nuit céleste ?
je chante un pleur aveugle au monde indifférent maudissant la horde funeste il y a du Satie, du Cure, là-dedans et puis certaine humeur de peste
et l'orange me suis, l'orange me talonne orange, couleur de l'inceste mais je ne peux tuer ni baiser plus personne - mystère, qui retient mon geste ?
et je chante et je pleure et je pleure en chantant comme il est loin l'heur de la sieste et j'écrase une orange et l'orange me prend au moment de lâcher du lest
je suis ce mauvais chien qui a rongé sa niche et ne peut quémander de reste la pluie qui m'appartient ne m'a pas rendu riche et je donne à l'idiot ma veste
cheminant comme en rêve un rêve se faisant masque toute lueur à l'est orange, ma compagne, épouse mon allant que j'oublie de l'aube le zeste