Passant élégamment
l'étage et l'autre
traversant l'inconscient
- dédale existentiel,
cet escalier vibrant
Gaëna, c'est le vôtre
et son emmarchement
embrasse un ciel
où s'évitent les dieux
Dans son voile fluide et sombre
votre teint limpide
perce de vastes zones d'ombres
belle sylphide
Je vous ai cru fuyant
de marche en marche
des secrets inquiétants
et je vous ai suivie
jusqu'à ce hall béant
les marbres de son arche
vers l'or évanescent
d'un air contrit
où s'éteignent des feux
Les mouvements de votre habit
marient des ciels
où les tourments sont l'alibi
de l'essentiel
L'escale y est
impossible
vous poursuivez
impassible
tiniak (norbert tiniak)
© 2007 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
photographie tirée de LA CHAMBRE NOIRE
de Gaëna