Hypocondries...
Qu'un remède à l'ennui pour cent mille fatras
J'en sue, j'en peste ! ou m'en tombent les bras
jusqu'à taire
au fond ce que nature appelle à satisfaire
Mais que l'air soit moins doux que la couche habitée
- même froide la douche intérieure m'agrée,
quel miracle !
Adieu, complications, vernis, nervis, obstacles...
Mais fête !
Rigodon !
Abandon de chaussettes
empoignades
et lentes, lentes promenades
Et ce sang, mes aïeux !
n'est plus ni pleurs ni champ
(qui jurait ses grands dieux !)
Mais fontaine !
Bengale !
Jaillis, sang ! par les yeux
de ma sobre vestale
Qui me voit tel
que selon elle
(et puis après ?)
Où, comme il lui plaira
je sois son miel
sa lampe
glissé dans son missel, estampe
berceuse
ritournelle
blessure
dont fera ses meilleures confitures
« Ergots ! »
sommera-t-elle
Et moi de déployer plutôt ma paire d'ailes
« Je ne t'attendais plus »
Victoire !
C'est juste, ne nous embarrassons pas d'histoire
Mais que l'air automnal soit plus gai que ce lit
- qui me ferait l'effet d'être un nid où pépie
enfer !
une couvée gavée dès les préliminaires,
Pagaille !
Débandade !!
Qui ? pour invalider ce mot :
"Suis bien malade"
...mais patins*
tiniak - carnÂges © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration extraite du Capharnaüm 34 de Jo99
"Aujourd'hui, je n'ai plus droit aux pilules", 2007.
(*) mais si, comme la tarte que tu mets au four et pi... nn'aaala.