Le temps, pourtant inavoué
traverse un plein cœur mis à jour
quand, sur la berge où elle accourt
l’ombre déporte ses nuées
Au vent, s’égaille un cri d’amour
à l’extrême pli de sa robe
à l’opposé, l’allure probe
elle offre son front sans détour
Révoquant sa dernière lutte
elle cabre son cheveu brun
dans la pagaille des embruns
ravis de jouer dans ces volutes
« - Oh, mais bien sûr ! C’en était trop… »
Un vilain creux sous la paupière
lui donne raison pour son crime
(acte sauvagement sublime)
accordé à son linge aubère
Et, dans ce décor maritime
lâchant sa montre à bout de bras
s’autorisant un dernier pas
elle suspend sa pantomime
Et meurt, à l’heure douce et grise
où se perdent soir et matin
où se fondent tous les chemins
d’une femme rouée, pas soumise !
tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour une photographie de Val Tilu, que j'embrasse.
Et parce que le 8 mars, c'est toute l'année !!
Commentaires
Merci! :-)
Serviteur, Miss. Depuis le temps.. ♥