Le jour arme son point à lest
Sur de nocturnes restes
fond une cavale immobile
La rue n'est plus tranquille
ni le cœur étonné
de battre en corps le pavé
longeant la rive océane du songe
L'air humide encombre les bronches
Y stationne comme au parking
- enclume de poitrine
triste et froide, une pesanteur
La peau des murs est dans l'humeur
(aussi fragile au bout des doigts)
Elle s'est enrhumée, sans toit
sans sa rousseur pour couverture
La goutte coulant de ces murs
(de mon poitrail... mais, l'ai-je dit ?)
draine ce qui sera compris
quand elle aura touché le sol
Une poitrine à bonne école
exprime son irritation
par de plus grasses qu'Oléron
jamais ne prodiguera d'huîtres
La journée mange la fenêtre
enjoignant l'être d'y paraître
aligné sur son point de fuite
Et, pfuit !
L'habit de scène revêtu
(couvrant l'angine de poitrtine)
la comédie rejoint la rue
dégarnie de chandelles fines
tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
(nan, mais après, c'est fini; j'en parle plus)